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"Le football est parfois cruel": l'élimination de Brest en Coupe de France est la "plus grande désillusion" de Roy

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Abattu en conférence de presse, l'entraîneur du Stade Brestois, Eric Roy, a indiqué qu'il avait vécu sa plus grande désillusion depuis son arrivée en Bretagne avec l'élimination en quart de finale de la Coupe de France, mercredi. Brest menait 2-0, avant de s'écrouler face à Dunkerque (2-3).

Le score n’est pas de 7-0 cette fois-ci, mais cet échec sera probablement plus difficile à surmonter que l’élimination face au PSG, en barrages de la Ligue des champions. Alors qu’il avait envoyé des signaux rassurants à Strasbourg malgré le match nul (0-0), Brest est tombé dans le piège tendu par Dunkerque, qui joue cette saison la montée en Ligue 1.

Renversé (3-2) par le club de Christophe Lollichon (entraîneur des gardiens de but, poste qu’il a occupé à Chelsea) après avoir mené 2-0, Brest a gâché une occasion de jouer la première demi-finale de Coupe de France de son histoire, la "plus grande désillusion" de son entraîneur Eric Roy.

"Difficile à comprendre"

C'est "une énorme déception. Je pense que c'est la plus grande désillusion depuis que je suis ici à Brest", a confié le technicien, abattu en conférence de presse, après la rencontre. "Par rapport au scénario, c'est quand même assez incroyable de prendre 3 buts sur 3 coups de pied arrêtés en cette fin de match. Alors qu'en plus, on a eu le ballon de 3-0 avec le poteau de Ludovic Ajorque (60e)", quelques instant après le but du 2-0 et cinq minutes avant celui du 2-1 qui a relancé les Nordistes.

"Mais bon, le football est parfois cruel", a-t-il complété. "C'est difficile à analyser (...) Prendre ces 3 buts sur 3 coups de pied arrêtés, c'est difficile à comprendre et c'est difficile à digérer, forcément", reconnaît encore l'entraîneur de Finistériens. "Il y a des choses, des fois, qui sont un petit peu en dehors de toute (rationalité). Mais bon, c'est arrivé ce soir et si c'est arrivé ce soir, certainement qu'on n'a pas tout bien fait", a-t-il concédé.

Avec Pierre-Yves Leroux à Brest