OM-Hyères: "Ce match n'existe pas", Boudjellal toujours très en colère avant le 32e de finale

Mourad Boudjellal ne décolère pas. Actionnaire majoritaire et président du Hyères FC (N2) depuis février 2021, l'ancien patron du club de rugby de Toulon espérait recevoir l'OM au stade Mayol, là où il a obtenu ses plus beaux succès avec le RCT. Mais le 32e de finale de Coupe de France entre Hyères et Marseille a finalement été programmé ce samedi (15h30) à Martigues, sur décision des autorités pour des raisons de sécurité et notamment un antagonisme entre supporters toulonnais et marseillais.
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Le Vélodrome avait un temps été évoqué comme une possible alternative, avant que le stade Francis Turcan de Martigues, d'une capacité de 8.289 places, ne soit retenu. Ce que n’a toujours pas digéré Boudjellal. "La préfecture a refusé (de faire jouer le match dans le Var, ndlr) à cause d’énergumènes qui menaçaient de faire des incidents pendant le match. Ce sont donc des énergumènes qui décident. Une minorité a privé une majorité de Varois d’assister à un match comme il n’y en a pas eu depuis trente ans. Cette minorité fait la loi et ça interpelle sur ce qui est en train de se passer dans le pays", a-t-il déploré ce samedi dans La Matinale Week-end sur RMC, en confirmant son intention de "faire un recours auprès du tribunal administratif".
Une comparaison avec... Mike Tyson
Le contexte de ce match est d'autant plus explosif que Boudjellal a un temps été candidat au rachat de l’OM, via une tentative fumeuse menée aux côtés de l'homme d'affaires franco-tunisien Mohamed Ajroudi. La page est tournée, mais Boudjellal aurait souhaité retrouver le club phocéen dans d’autres conditions. Un boycott n’est toutefois pas prévu. "Boycotter la rencontre ? Quand on voit les sanctions prévues en cas de boycott, c’est compliqué... On va jouer le match, bien sûr. Mais ce n’est pas chez nous. C’était une occasion de faire revivre le football dans le département. On ne se fait pas beaucoup d’illusion. Ce matin, je suis dans le même état d’esprit qu’un boxeur qui se levait en sachant qu’il allait boxer le soir contre Mike Tyson. L’occasion était unique et elle est passée", a-t-il regretté sur RMC.
Et de conclure, avec son habituel sens de la punchline : "Je ne pense pas aller au stade, pour moi ce match n’existe pas. On nous a enlevé la fête qu’on voulait organiser. Je n’ai rien contre Martigues, mais je voulais que ça se passe chez moi. Et puis accessoirement, je ne suis pas fan de corrida…"