Coupe de la Ligue : Cavani dompte la bête verte

Grâce à un doublé d’Edinson Cavani, dont un but à la dernière minute de la prolongation, le PSG a battu Saint-Etienne (2-1) en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. Après quatre matchs sans victoire, les Parisiens font enfin tomber les Verts.

Cela ne les empêchait pas de dormir, mais cela faisait tâche. Alors ce mercredi, les Parisiens ont rectifié une drôle d’anomalie en battant Saint-Etienne pour la première fois depuis deux ans. Eliminé par les Verts l’an passé en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 5 tab à 3), le PSG a pris sa revanche en éliminant sa bête noire (2-1 ap). Leaders du championnat et qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions, le club de la capitale poursuit donc sa première partie de saison quasi-idéale en continuant sa route dans la première des deux coupes nationales prévues au menu. En quarts, le PSG se déplacera à Bordeaux (14 ou 15 janvier).

Avec Alex et Zlatan Ibrahimovic suspendus, plus Maxwell et Christophe Jallet blessés, Laurent Blanc aurait pu procéder à une large revue d’effectif. Mais signe que ce Paris-là veut tout croquer, seul Blaise Matuidi a été laissé au repos parmi les habituels titulaires, remplacé par Adrien Rabiot. Un signe, aussi, envoyé à Javier Pastore et Jérémy Ménez. Critiqués à juste titre ces derniers temps, les deux hommes ont dû se contenter d’une entrée à une vingtaine de minutes de la fin du match, alors qu’ils pouvaient espérer avoir une dernière vraie chance de se relancer. La prolongation leur a au moins permis d’obtenir une demi-heure de plus pour se montrer.

Cavani résiste à tout

Edinson Cavani, lui, n’avait rien à prouver. Si ce n’est qu’il est aussi efficace dans l’axe que sur son côté droit, ou bien que même dans une compétition « mineure », il est un combattant exceptionnel. Et le « Matador » a encore une fois époustouflé le Parc des Princes. Courageux, généreux dans le repli défensif, il a également fait preuve d’un incroyable sang-froid au moment de feinter Stéphane Ruffier et d’inscrire le premier but de la rencontre, sur une passe lumineuse de Marco Verratti (1-0, 25e). Et même lorsqu’on a cru qu’une blessure allait le contraindre à céder sa place, Cavani est resté sur la pelouse pour terminer la rencontre.

Mais aussi fort soit-il, Cavani ne peut pas tout faire. Du moins le pensait-on. En seconde période, Paris a reculé, laissant les Stéphanois développer leur jeu. Et c’est logiquement que l’ASSE a égalisé, Mevlut Erding reprenant victorieusement un bon centre de Fabien Lemoine (1-1, 79e). De quoi arracher une prolongation durant laquelle les coéquipiers de Thiago Silva ont paru perdre leur habituelle sérénité. Mais comme un symbole, c’est Cavani, pourtant à bout de souffle, qui a donné la qualification à Paris dans les derniers instants (2-1, 119e), portant à 13 son nombre de buts lors de ses 12 derniers matchs sous le maillot parisien. Un héros, un vrai.

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La rédaction