L’énorme raté d’Edinson Cavani qui coûte la qualification à Boca Juniors en Libertadores

Au bout de la nuit et au-delà du très long temps additionnel, il avait le but de la qualification dans son pied droit. Mais Edinson Cavani (38 ans), ancienne machine à marquer de Naples et du PSG a manqué l’immanquable, mardi 25 février lors du deuxième tour retour de la Copa Libertadores. Battue 1-0 à l’aller sur le terrain du Club Allianza Lima (1-0), l’équipe argentine avait réussi à égaliser sur l’ensemble des deux matchs en menant 2-1.
Il rate le but vide à un mètre de la ligne
Et les hommes de Fernando Gago, ancien milieu de terrain du Real Madrid, ont eu une balle en or pour se hisser au tour suivant. L’attaquant Milton Gimenez a d’abord prolongé de la tête un centre au premier poteau avant que son équipier Williams Alacron n’écrase sa reprise. Mais cette frappe dévissée s’est muée en offrande inespérée pour Cavani, tout seul à un mètre devant la ligne adverse.
"El Matador" a alors réalisé l’impensable en ne parvenant pas à pousser le ballon dans le but vide, sa frappe du droit rebondissant sur son pied gauche. On jouait alors la 98e minute de jeu, après le temps réglementaire alloué (sept minutes) et ce but aurait envoyé de manière certaine Boca au tour suivant. Son raté a contraint le club du président Juan Roman Riquelme à passer par la séance des tirs au but. Cavani s’est un peu racheté en réussissant sa tentative mais l’échec d’Alan Velssco a scellé le sort de Boca (2-1, 4 t.a.b. 5).
La Bombonera a alors explosé de colère demandant les départs de tous les joueurs et du staff. "Qu’ils partent tous", ont scandé à l’unisson les bouillants supporters argentins. Nommé il y quatre mois après la démission de Diego Martinez, Gago a accusé le coup tout en assurant avoir la force de continuer sur le banc. "C'est un coup dur", a-t-il déclaré. "Nous avions un rêve. C'est un match que nous méritions de gagner. Nous avons eu beaucoup d'occasions, mais cela n'a pas eu lieu. C'est une douleur, une grande tristesse que nous ressentons dans le vestiaire, que ressentent les supporters, que nous ressentons, à cause du rêve que nous avons eu. Nous continuons à travailler. À partir de là, nous continuons à grandir."