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Coupe de la Ligue : le PSG écarte difficilement l’OL

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Le PSG a rejoint les demi-finales de la Coupe de la Ligue après avoir été longtemps contenu par une belle équipe de l’OL (2-1), ce mercredi au Parc des Princes. Ce match a confirmé une fois de plus qu’à Paris, les doublures ne sont pas au niveau des titulaires. Mais le club de la capitale est toujours en lice pour conserver son trophée.

LES TOPS

Javier Pastore

Entre un Edinson Cavani longtemps partout sauf à son poste d’avant-centre et un Ezequiel Lavezzi souvent brouillon, Javier Pastore a été le plus brillant des joueurs offensifs parisiens. L’Argentin, qui a enchainé les blessures ces dernières semaines, a éclairé le jeu de son équipe par ses inspirations techniques et ses passes magnifiques. A ce niveau, l’Argentin justifie à lui seul le billet du stade.

Les entrées de Di Maria et Lucas

Lorsqu’ils sont entrés à la 66e à la place de Benjamin Stambouli et Ezequiel Lavezzi, tout s’est subitement éclairé dans le jeu parisien. Angel Di Maria et Lucas n’ont eu besoin que de quelques minutes pour tout changer. A la 73e, l’Argentin menait un contre supersonique pour servir le Brésil à l’entrée de la surface. Lucas inscrivait son 7e but de la saison d’un plat du pied impeccable, sur une 12e offrande décisive de Di Maria.

Le collectif lyonnais

Balayé ici même (5-1) le 13 décembre dernier lors de la 18e journée de Ligue 1, l’OL, même privé de plusieurs titulaires, a montré un tout autre visage ce mercredi. Pendant les 45 premières minutes, les Gones, emmenés par un excellent Jordan Ferri et un Corentin Tolisso auteur d’un très joli but (42e), ont fait plus que jeu égal. Bien en place, les hommes de Bruno Génésio ont affiché un visage très concerné et une excellente qualité technique. Il aura fallu l’entrée en jeu de la paire Lucas / Angel Di Maria pour les mettre au pas, mais jusqu’au bout ils auront tenté de revenir.

LES FLOPS

Le milieu parisien

Pour composer son habituel trident du milieu, Laurent Blanc avait choisi d’aligner Adrien Rabiot, Benjamin, Stambouli et Marco Verratti. S’il convient de dissocier des performances individuelles disparates, le trio n’a pas été à la hauteur, (très) loin du rendement du cœur du jeu du PSG lorsqu’y officient Thiago Motta et Blaise Matuidi. Symbole du manque d’emprise parisien, il a peiné dans la conservation du ballon, en témoigne les statistiques à la pause et le partage équitable du ballon entre les deux équipes. Si Marco Verratti a bien régalé de quelques ouvertures délicieuses, Benjamin Stambouli a encore étalé ses lacunes techniques. Inconstant, Adrien Rabiot (buteur à la 17e) n’a pas apporté le liant d’un Thiago Motta. Globalement, ce milieu a manqué de complémentarité.

Edinson Cavani

Ce match apportera un peu plus de grain à l’éternel débat : « Edinson Cavani doit-il prendre la place de Zlatan dans l’axe ? » Alors qu’Ibra était sur le banc, l’Uruguayen a vainement cherché une place qu’il réclame sans réussir à convaincre lorsqu’on lui donne les clefs. Même si Edinson Cavani s’est montré un peu plus incisif après la pause, sur ce match, le Suédois n’a pas de soucis à se faire.

Le corps arbitral

Les erreurs sur le premier but d'Adrien Rabiot sont manifestes. Sur l'action, le corps arbitral ne signale pas un hors jeu, puis un ballon pourtant largement passé derrière la ligne de but. Plusieurs autres décisions seront par la suite contestées par le camp lyonnais, avec en premier chef Jean-Michel Aulas.

la rédaction