Coupe de la Ligue : Lille remercie Enyeama

Invaincu depuis sept matches avant le coup d’envoi, le LOSC a poursuivi sa série ce mercredi en éliminant Guingamp (0-0, 4 t.a.b. à 2) pour obtenir son ticket pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Les Dogues peuvent remercier leur gardien, Vincent Enyeama, auteur de deux parades lors des tirs au but.

Ce n’était pas la plus belle qualification possible. Mais l’essentiel est fait. Vainqueur aux tirs au but ce mercredi soir à Guingamp (0-0, 4 t.a.b. à 2), Lille s’invite dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue pour la deuxième année consécutive. Un ticket pour les demi-finales obtenu sans briller par des Dogues peu inspirés dans le jeu. Mais il faut parfois savoir s’en contenter. Désormais invaincus depuis huit matches toutes compétitions confondues, les Lillois confirment leur retour aux affaires entamé depuis l’arrivée de Frédéric Antonetti sur le banc en novembre. 

« On peut retenir l’état d’esprit, mais on peut aussi retenir le fait qu’on ne soit pas bien entré dans le match, explique l'entraîneur du LOSC. Il y a plein d’enseignements. Mais les matches de Coupe sont particuliers... Même en quarts de finale, on dirait que le public s’en désintéresse, donc les joueurs n’ont pas la motivation. J’ai l’impression que les matches de Coupe ne deviennent intéressants qu’en demi-finales. J’ai cette impression-là. Après, c’est à débattre. On y est, donc c’est intéressant maintenant. » 

Un coup sur la tête pour Guingamp ?

En manque d’inspiration offensive, parfois malmenés par des Bretons qui n’auront pas su convertir leurs quelques occasions de faire la différence, les Nordistes auront pu compter sur un de leurs gros points forts, leur gardien Vincent Enyeama, décisif lors des tirs au but avec deux parades (sur des frappes de Benezet et Lévêque). Cela suffit au bonheur d’un LOSC qui a fait des Coupes une de ses priorités.

L’analyse diffère côté Guingamp. Alors que les Bretons comptaient sur cette Coupe de la Ligue pour prendre de l’élan et entamer un redressement en L1, le scénario de ce quart de finale pourrait au contraire leur mettre un coup sur la tête. Dix-neuvième en championnat, l’En Avant n’aura plus qu’une occasion de penser à autre chose qu’au maintien : la Coupe de France et un 16e de finale sur la pelouse d’Ajaccio (mardi prochain).