PSG-OL: Aulas a "l’impression d’être cocu"

Entachée d’une grosse erreur d’arbitrage, l’ouverture du score d’Adrien Rabiot lors de PSG-OL (2-1) en quarts de finale de la Coupe de la Ligue a provoqué la colère du président lyonnais Jean-Michel Aulas, très remonté contre le corps arbitral du match.

Les images sont implacables. Sur l’ouverture du score d’Adrien Rabiot (17e) lors de PSG-OL (2-1) ce mercredi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, la double erreur du corps arbitral est manifeste. Il y a d’abord un premier hors-jeu non signalé du milieu de terrain parisien. Plus grave, sur l’action, le ballon sort largement derrière la ligne de sortie de but avant de revenir dans les pieds d’Ezequiel Lavezzi, puis de Rabiot, qui marque.

Prompt à réagir, le président de l’OL est allé demander des explications au corps arbitral à la pause. Il s’en est expliqué avec ironie, puis avec davantage de tranchant, après la rencontre. « J’ai moins bien aimé certaines interprétations de l’arbitre. Ils sont souvent très bien placés. Ils étaient cinq, ça permet d’éviter les plus grosses erreurs, surtout quand on est à moins de cinq mètres de l’action. Quelques fois, le ballon entre ou sort d’un demi-centimètre. Là, c’était cinquante centimètres. Ça enlève un peu de panache à la qualité de l’arbitrage. »

« Mettre la goal line sur toute la zone de sortie de but »

Concernant son intervention auprès des arbitres, Jean-Michel Aulas assure s’être inscrit dans une démarche éducatrice. « J’essaie d’expliquer les choses et de faire un travail éducatif. A la pause, quand on ne veut pas regarder l’image parce que c’est probablement trop dur à supporter pour celui qui a fait l’erreur, je ne trouve pas ça très bien. »

Pour éviter ce genre d’erreur, le patron de l’OL se montre donc favorable à l’usage de la goal line technology sur toute la ligne de sortie de but. « On voit que le fait de ne pas avoir vu qu’un ballon était sorti de 50 centimètres a abouti à un but. Il faut évidemment mettre de la goal line sur toute la zone de sortie de but pour éviter ce genre d’erreur préjudiciable. On a fait un bon match, mais quand on est dirigeant, les notes artistiques ne comptent pas. Il y a plein de choses positives, mais on repart avec l’impression d’être cocu. »

la rédaction