Convaincant en Turquie, Balotelli se sent "prêt" à retrouver l’équipe d’Italie

Le sud de la Turquie est en train de lui redonner des couleurs. Mario Balotelli réalise un début de saison convaincant sous le maillot d’Adana Demirspor. Un club qu’il rejoint librement durant l’été, après son départ de Monza (Serie B). En 13 apparitions, l’attaquant de 31 ans a inscrit 5 buts et délivré 2 passes décisives (toutes compétitions confondues) sous les ordres de Vincenzo Montella. De quoi lui donner envie de retrouver l’équipe d’Italie. C’est ce qu’il a confié lors d’une interview accordée à la chaîne Twitch OCW Sport.
"Je me sens bien. Je me sens prêt à revenir en équipe nationale, a expliqué Balotelli, dans des propos rapportés par la Gazzetta dello Sport. Ce serait un rêve. Je partirais à pied de Turquie maintenant si je savais que j’étais appelé en mars." Alors qu’il sort de plusieurs saisons compliquées, Super Mario n’a plus porté la tunique de la Squadra Azzura depuis septembre 2018 et un match de Ligue des nations contre la Pologne (2-2).
"Mancini m’a dit ce qu’il attendait de moi"
Mais le buteur aux 36 sélections (14 buts) maintient le contact avec le sélectionneur Roberto Mancini. "Nous avons une excellente relation, assure Balotelli. Il m’a dit ce qu’il attendait de moi pour que je puisse revenir en équipe nationale. Et je le ferai. Est-ce que je lui ai parlé récemment? Oui (…) Mancini ne m'a pas appelé car il connaît mon potentiel et je ne suis pas encore au niveau attendu. Je veux être au top de ma condition. Mais je ne suis pas là pour me plaindre de ne pas être appelé. Je ne suis pas si loin de ma meilleure condition, je dois juste travailler encore."
Interrogé sur sa possible entente avec Ciro Immobile, l’avant-centre actuel de l’Italie, l’ex-joueur de Marseille et Nice a répondu: "Mon profil me permet de jouer avec tout le monde, donc oui, je pourrais jouer aussi avec Ciro. Je peux être bon avec n’importe qui." En revanche, Balotelli ne comprend pas la pluie de critiques qui s’est abattue sur l’Italie après sa deuxième place en éliminatoires de la Coupe du monde 2022, synonyme de barrages en mars prochain: "Il y a une chose que je n'ai jamais aimée en Italie. L'Italie a gagné l’Euro, elle a établi un record de victoires, et ,pourtant au premier revers, on jette de la boue. Un peu d'optimisme non?"