RMC Sport

Coupe du monde: les malédictions à éviter avant une finale

placeholder video
Toucher le trophée avant l’heure, prévoir trop tôt le bus à impériale… autant de détails qui peuvent porter la poisse avant une finale. Et à ne pas reproduire pour les Bleus superstitieux avant le dernier match de la Coupe du monde ce dimanche (17h).

Choisir le mauvais bus à impériale

Il faut espérer que la FFF a retenu les leçons de l’Euro 2016. Car il y a deux ans, avant d’affronter le Portugal en finale (0-1), un bus à impériale préparé en Bretagne avait été réservé par la Fédération en cas de sacre de l'équipe de France à domicile. Mais pas n’importe quel bus… Celui prévu pour défiler sur les Champs-Elysées traînait derrière lui une solide malédiction. Avant d’être peint aux couleurs de Bleus, il avait été réservé par deux fois par… le Stade Rennais, pour deux finales perdues en Coupe de la Ligue en 2013 et en Coupe de France en 2014.

Toucher le trophée avant l’heure

C’est ce qu’on appelle une "Dimitri Payet" dans le milieu. Très récemment, le milieu offensif s’est porté la poisse en posant la main sur le trophée de la Ligue Europa en entrant sur la pelouse lors d’OM-Atlético (0-3). Pire que la défaite, l’international français a également dû céder sa place dès la demi-heure de jeu sur blessure. Avec pour conséquence encore plus lourde, un forfait à la Coupe du monde 2018…

Oublier de toucher la moustache de Rami

A l’instar du bisou de Laurent Blanc sur le crâne lisse de Fabien Barthez en 1998, les Bleus version 2018 ont eux aussi leur petit rituel avec un membre du groupe avant les rencontres. En huitième de finale contre l’Argentine, Adil Rami a proposé à Kylian Mbappé de lui friser la moustache. Un vrai porte-bonheur, avec un doublé et un penalty obtenu à la clé pour le joueur du PSG. Avant le quart contre l’Uruguay, c’est Griezmann qui a eu le droit au mojo de la moustache, avec une passe décisive et une belle bourde de Muslera en sa faveur sur le 2-0. Avant la demie, Griezmann s’y est de nouveau collé… avec une nouvelle passe décisive à la clé. Interdiction, donc, de toucher à un rasoir pour Adil Rami avant la finale.

Broder la 2e étoile trop tôt

Le traumatisme de 2002 est encore bien présent dans les têtes des supporters des Bleus. Auréolée du titre de champion du monde et d’Europe, l’équipe de France aborde le Mondial en Corée du Sud et au Japon en totale confiance pour réaliser le back-to-back. Beaucoup trop confiante, même. Avant le début de la compétition, l’équipementier Adidas se lance dans une campagne de pub avec une deuxième étoile brodée sur un maillot géant déployé en tribunes lors d’un France-Belgique (1-2) de préparation. Bilan de la Coupe du monde 2002: une élimination dès le premier tour, et zéro but marqué. Attention, donc, à ne pas voir cette fameuse 2e étoile trop tôt sur le maillot des Bleus cette fois avant le 15 juillet...

DW