Coupe du monde: Sergio Ramos se livre après la déroute espagnole

Un tremblement de terre, voilà en substance l’effet produit par l’élimination de l’Espagne ce dimanche lors de son huitième de finale du Mondial 2018 face à la Russie (1-1, 4 tab à 3). Championne du monde en 2010, la Roja n’y arrive plus depuis et a quitté sa troisième compétition majeure (Mondial 214, Euro 2016) avant même les quarts de finale. Capitaine d’une sélection en pleine déroute, Sergio Ramos a tenté de remobiliser les siens tout au long du tournoi et prépare désormais l’avenir.
L’hommage de Ramos à Zidane
Ce lundi, le défenseur central a fait le bilan de sa saison sur les réseaux sociaux. Heureux et fier du troisième sacre du Real Madrid en Ligue des champions, Sergio Ramos n’oublie pas de saluer Zinédine Zidane pour tout ce qu’il a apporté au club. "Il est libre de prendre une telle décision, a lancé Ramos sur son compte Instagram. Je suis infiniment reconnaissant envers notre Mister." Mais le départ surprise du technicien français a provoqué une certaine "amertume" en fin de saison.
La nomination de Julen Lopetegui pour le remplacer aurait pu contribuer à apaiser le Madrilène, si elle n’avait pas provoqué tant de remous en sélection.
Trop d’instabilité en sélection
Sélectionneur de l’Espagne pour la Coupe du monde, le basque a finalement été licencié à deux jours du début de l’épreuve après sa nomination au Real. Peut-être l’une des raisons de l’échec pour Sergio Ramos. "Je ne juge ni les actes ni les choix de quiconque mais l’instabilité n’est jamais un bon compagnon", a poursuivi le défenseur de 32 ans. Après le limogeage de Julen Lopetegui, Fernando Hierro assurait les fonctions de sélectionneur. Mais son avenir sur le banc de la Roja n’est toujours pas clair. La piteuse élimination de son équipe ne devrait pas jouer en sa faveur.
Ramos: "Une nouvelle opportunité de pleurer et de se relever"
Si Sergio Ramos rappelle ensuite que les 23 joueurs ont tout donné pour emmener l’Espagne jusqu’en finale, il prend acte des critiques des supporters et des médias. La Roja n’a rien montré ou presque pendant ce Mondial. Mais, selon lui, elle reviendra vite sur le devant de la scène, même sans les néo-retraités Andrés Iniesta et Gerard Piqué. "Les gens sont libres de voir notre parcours comme un désastre, a conclu le capitaine espagnol. Mais nous, nous pensons que c’est une nouvelle opportunité de pleurer, d’apprendre, de se relever, de progresser et continuer à se battre." La fin d'un cycle.