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Mondial 2018: il y a bien des travailleurs nord-coréens sur les chantiers russes

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La Fifa a des preuves que des travailleurs nord-coréens ont bien été employés sur au moins un chantier d’un stade en construction pour la Coupe du monde en Russie, en 2018. La fédération internationale assure qu’ils ont quitté les lieux. Elle mène une enquête pour savoir quelles étaient leurs conditions de travail et de vie.

La préparation de la Coupe du monde 2022 au Qatar n’est pas la seule à soulever des questions quant aux conditions de travail des ouvriers. L’édition 2018 en Russie est également concernée. Le quotidien britannique The Guardian indique que les fédérations danoise, islandaise, norvégienne et suédoise ont fait part à Gianni Infantino, le président de la Fifa, de leurs inquiétudes à propos des conditions de travail "épouvantables" des ouvriers sur les chantiers de constructions des stades russes.

La Fifa veut s’assurer qu’ils ont été bien traités

Dans un communiqué publié vendredi, la Fifa reconnaît avoir trouvé "des preuves suggérant la présence de travailleurs nord-coréens" lors d’une visite d’inspection d’un stade en novembre dernier. L’équipe de contrôle s’est "engagée à avoir des informations supplémentaires sur leur travail et leurs conditions de vie, en connaissance des problèmes potentiels impliquant les travailleurs de ce pays".

"A la dernière inspection en mars, l'équipe de contrôle n'a pas trouvé d'indice de la présence de travailleurs nord-coréens sur le chantier et a conclu qu'aucun travailleur nord-coréen n'était à l'oeuvre sur le site", précise encore le communiqué. La Russie organisera le prochain Mondial pour la première fois de son histoire, entre le 14 juin et le 15 juillet 2018. Outre la Russie, qualifiée en tant qu'hôte, le Brésil est le seul pays à avoir déjà son billet pour le grand rendez-vous.

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NB avec AFP