De l'idolâtrie à la rupture, Villas-Boas raconte sa relation avec Mourinho

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Il l’a rencontré pour la première fois alors qu’il n’avait pas encore 20 ans. Puis il est devenu son assistant, « ses yeux et ses oreilles », comme le soulignait lui-même José Mourinho. Aujourd’hui sans club, André Villas-Boas (38 ans) a appris son métier d’entraineur auprès du « Special One ». A Chelsea d’abord, (2004-2007), puis à l’Inter Milan (2008), il est vite devenu un personnage clef du staff de Mourinho. Entre les deux hommes, une relation quasi-filiale s’est nouée.
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« Durant mes années de formation, travailler avec José a été le meilleur moment de ma vie, a ainsi confié Villas-Boas ce mardi à Amsterdam en marge du forum Aspire4sport. Il vous amène à un autre niveau. Vous tombez amoureux de lui. Il devient votre idole. Je voulais être comme lui. Savoir tout ce qu’il savait. Prendre tout ce qu’il avait à donner. »
« Vous vous rendez compte que vous avez été aveuglé »
Le roman-photo s’est délité quand le jeune « AVB » a commencé à vouloir voler de ses propres ailes. Mourinho n’a par exemple pas accepté que son protégé truste un poste sur le banc de Braga en 2007. L’affaire tournera finalement court pour Villas-Boas. Mais à son retour dans le staff du mentor, sa position est affaiblie.
« Vous rencontrez la face noire de José. Quand les choses changent, vous vous rendez compte que vous avez été aveuglé, raconte Villas-Boas. Il a cette fascinante capacité à tirer le meilleur de vous-même. Ce qui peut avoir de bonnes, mais aussi de mauvaises conséquences sur les gens. Pour moi, à la suite de nos désaccords, ça a été le début de ma carrière de coach. » Les deux hommes ne se sont plus parlé depuis bien longtemps. Villas-Boas confie même ne plus avoir le numéro de l’ancienne idole.
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