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Drame en Indonésie: Faubert décrit des stades "bondés" voire "surchargés"

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Julien Faubert garde de nombreux souvenirs de ses quelques mois passés au FC Borneo, en Indonésie, en 2018. Après le drame intervenu ce week-end lors du match entre Arema et Surabaya, il raconte à RMC Sport ce qu'il a vécu dans les stades du pays.

De janvier à juillet 2018, Julien Faubert a évolué en Indonésie, au FC Borneo. Il a connu les rivalités exacerbées au sein du pays, comme celle à l'oeuvre entre Arema et Surabaya, qui a mené à un drame samedi soir. A Malang, à l'est de l'île de Java, des supporters d'Arema ont envahi la pelouse après la défaite 3-2 contre le rival Surabaya. Le mouvement de foule qui a suivi a fait au moins 125 morts.

"C'est un peu l'inconnue pour nous en Europe, mais il y a une ferveur qui est incroyable là-bas, les stades sont pleins. Il y a aussi une rivalité entre certains club, dont Arema et Surabaya, qui est assez forte, les deux clubs se détestent, explique Julien Faubert, à RMC Sport. Et il y a aussi le côté sécurité : les stades sont bondés, mais je pense surchargés aussi."

"On sait quand on va à Arema que c'est assez virulent"

"Il n'y a pas forcément de violence, tempère toutefois l'ancien international français (1 sélection). Moi, j'évoluais dans un club assez apprécié mais j'ai échangé avec des clubs qui évoluent dans ces clubs-là et ils m'ont dit que ça leur est arrivé de sortir avec des camions de l'armée parce que c'était assez chaud. D'autres pays sont comme ça, en Turquie c'est chaud également (Faubert a joué à Elazigspor, ndlr). Mais on parle de football, et mort et football ça ne va pas ensemble, c'est vraiment regrettable."

"Je connaissais le stade d'Arema parce qu'on a fait un tournoi là-bas, explique également Faubert à propos des incidents survenus au stade Kanjuruhan. Il faut avoir conscience que les clubs indonésiens, si on regarde un peu sur Instagram, sont suivis par des millions de supporters même s'ils ne sont pas forcément huppés. J'ai joué dans des stades, il y avait 70.000 personnes. C'est impressionnant. Et il y a une atmosphère à Arema qui est assez électrique, on sait quand on va là-bas que c'est assez virulent."

RW avec MM