Biélorussie-France, les tops et les flops : attaque, latéraux, tactique… c’était triste

Sissoko et Griezmann - AFP
LES TOPS
Laurent Koscielny
Le défenseur central s’est montré très attentif face à une Biélorussie décidée à jouer ses quelques cartouches à fond. Sur les rares incursions adverses, le Gunner a été solide, présent pour éteindre les situations chaudes. Prompt à colmater les oublis de Layvin Kurzawa et Djibril Sidibé, Laurent Koscielny a tenté d’apporter son soutien à ses attaquants dans le deuxième acte. Il confirme son statut de taulier de la charnière centrale.
A lire aussi >>> Biélorussie – France (0-0) : Les Bleus se sont heurtés à un mur !
Andrey Harbunow
S’il n’a pas été très inquiété en première période, Andrey Harbunow a eu davantage de travail après la pause, lorsque les Bleus ont décidé d’accélérer au même moment où les Biélorusses leur abandonnaient le cuir. Et quand les Français ne rataient pas le cadre, Harbunow était présent pour garder sa cage inviolée : sur un coup franc de Griezmann (58e), sur les têtes de Kurzawa (65e, 73e), face à Griezmann encore (68e) puis Payet (83e), Sidibé (89e) et Dembélé (90+1e)… Même la barre est venue à son secours sur une tête de Giroud (59e).
Les absents n’ont pas tort
Ciblé par les critiques ces derniers mois à cause de sa baisse de régime, Blaise Matuidi a été laissé sur le banc des remplaçants par Didier Deschamps, qui a accordé sa confiance à Paul Pogba et N’Golo Kanté. Le Parisien n’est pas entré en jeu, mais à la lueur de la prestation délivrée par les Bleus, il n’est clairement pas distancé par ses concurrents. Le constat est le même pour Dimitri Payet : Anthony Martial, aligné d’entrée avant de lui céder sa place (57e), n’a pas marqué de points face au Réunionnais.
A lire aussi >>> Biélorussie-France : les notes des Bleus
LES FLOPS
L’attaque française
Quelle frilosité dans le Borisov-Arena… En première période, le trio Martial-Griezmann-Sissoko et la pointe Olivier Giroud n’ont eu quasiment rien à se mettre sous la dent. Seul Paul Pogba s’est essayé à des frappes lointaines sans grand danger. En seconde période, le spectacle fut moins fade mais les attaquants français n’ont pas été en réussite. Quand le portier biélorusse ne jouait pas les murs, la maladresse polluaient les actions tricolores (Giroud 53e, Pogba 73e, Gameiro 84e, Kanté 88e). Les Bleus ont oublié leur efficacité aux vestiaires.
Des latéraux à la peine
Ils s’étaient mis en valeur lors du match amical remporté en Italie. Le contraste avec la prestation en Biélorussie interpelle. Layvin Kurzawa et Djibril Sidibé n’ont pas brillé à Borisov, loin de là. Pour leur premier match international important, les deux latéraux français "du futur" ont eu bien du mal à se mettre dans le rythme. Les oublis du Parisien ont failli coûter cher, tandis que le Monégasque a été très effacé dans son couloir droit.
Un 4-2-3-1 chaotique
Didier Deschamps a troqué son 4-3-3 pour un 4-2-3-1 avec Anthony Martial côté gauche et Dimitri Payet remplaçant. La formule n’a pas eu les effets escomptés. Contre des adversaires accrocheurs mais moins talentueux, les Bleus ont eu toutes les peines du monde à prendre le jeu à leur compte. La paire Kanté-Pogba n’a pas été resplendissante dans l’entrejeu et les joueurs offensifs comme les latéraux n’ont pas su combiner en première période. La seconde période a été un peu meilleure, mais il n’y a pas de quoi soulever des torrents d’optimisme.