Biélorussie-France : Martial et Sissoko peu en vue, Giroud pas en réussite... les notes des Bleus

Parfois mise en danger en première période, l’équipe de France a poussé après la pause, sans parvenir à percer le verrou biélorusse. Les Bleus ramènent un nul (0-0) de leur premier match de qualification pour la Coupe du monde 2018. A l’image d’Antoine Griezmann ou d’Olivier Giroud, ils ont manqué de réussite.

Steve Mandanda (6)

Quelques situations chaudes bien négociées en première période, puis au chômage technique après la pause. Le nouveau portier de Crystal Palace assure l’intérim, en attendant le retour d’Hugo Lloris.

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Djibril Sidibé (5)

Une deuxième sélection discrète pour le latéral monégasque. Le jeu des Bleus a penché côté gauche, limitant de fait l’impact de l’ancien lillois. Sidibé s’est évertué à sécuriser son couloir droit sans prendre de risques inutiles, dans ses passes ou ses tentatives de débordement.

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Raphaël Varane (5,5)

Une sortie de plus en bleu et toujours le même constat pour le défenseur du Real Madrid. Raphaël Varane est capable d’ouvertures magnifiques (ce ballon pour Giroud 35e…). Son efficacité défensive ouvre davantage le débat. La plus grosse occasion biélorusse en première période est venue d’un marquage très large de Kalachev, presqu’invité à centrer. Une seconde période plus convaincante avec des interventions plus tranchantes.

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Laurent Kocielny (6,5)

Le yang de Varane a assuré, comme d’hab’. Dans la lignée de son Euro de haute volée, Laurent Koscielny affirme à chaque sortie son statut d’indiscutable patron de la défense tricolore. Jamais pris en défaut, au sol comme dans les airs, il ne se trompe pas dans ses choix et fait mal aux attaquants. Deschamps doit prier pour qu’il ne lui arrive rien cette saison.

Layvin Kurzawa (5)

Son jeu à risque implique du déchet, et notamment des pertes de balles. Le latéral gauche tricolore, s’il s’est projeté, n’a pas eu le rayonnement offensif de ces dernières semaines (4 buts inscrits depuis le début de la saison). Deux de ses déviations de la tête en seconde période ont néanmoins amené du danger. Tancé après l’Italie pour ses largesses défensives, le danger n’est pas venu de son côté.

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N’Golo Kanté (5)

Dans le rôle gratteur de ballons devant la défense, le joueur de Chelsea a beaucoup couru, colmaté. En première période, il parfois souffert du pressing adverse. Appliqué, il a sécurisé son jeu de passe. Mais il lui manque cette étincelle qui avait fait de lui le tube du printemps dernier.

Paul Pogba (5,5)

En choisissant de se passer de Blaise Matuidi, Didier Deschamps a libéré le côté gauche pour l’homme de Manchester. Paul Pogba n’a pas tout réussi ce mardi, n’évitant pas toujours la touche de trop. Mais le joueur de 23 ans attire le ballon. Il est celui qui créé au milieu de terrain. L’incertitude plane à chacune de ses prises de balle. Lorsque la France est dangereuse, il n’est jamais bien loin. Clivant, mais indispensable.

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Moussa Sissoko (4,5)

Le néo-Spur n’avait pas joué depuis la finale de l’Euro et ça s’est vu. Peu servi son côté droit, l’organisation biélorusse lui a interdit de prendre de la vitesse pour ses rushs habituels. Ses jambes manquaient de peps. Un bon débordement (67e) mal exploité par Griezmann. Remplacé par Ousmane Dembélé (70e).

Antony Martial (4)

Sur première vraie prise de balle (12e), son accélération vers l’axe suivie d’une frappe trop écrasée, laissait imaginer des bonnes jambes. La suite fut beaucoup plus brouillonne pour l’attaquant de Manchester United. On ne le verra plus dans les zones dangereuses. Remplacé par Dimitri Payet (57e), tout de suite dans le ton, notamment sur coups de pied arrêtés.

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Antoine Griezmann (5,5)

En difficulté en première période, il a beaucoup décroché, isolant du même coup son compère Olivier Giroud. Résultat, la France n’a pas eu la moindre occasion digne de ce nom lors des 45 premières minutes. Plus haut après la pause, il s’est montré tout de suite plus dangereux. Son enchainement contrôle orienté talonnade pour servir Giroud (53e) est une merveille. Sur coup franc, mais aussi dans le jeu, il a buté (comme les autres) sur l’homme du match, Gorbunov, le gardien biélorusse.

Olivier Giroud (5)

L’attaquant d’Arsenal a pesé, tenté, mais ce n’était pas un soir de réussite pour Olivier Giroud. Magnifiquement servi par Griezmann dans la surface (53e), il croise trop sa frappe. Cinq minutes plus tard, il place une tête puissante sur un corner de Payet… sur la barre. Remplacé par Kevin Gameiro (83e).

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la rédaction