Italie-France (1-3), les tops et les flops : Pogba, Kurzawa, Varane, Buffon...

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LES TOPS
Paul Pogba :
Auteur du ballon décisif sur l’ouverture du score d’Anthony Martial (17e), Paul Pogba, sans se montrer transcendent, a été l’un de rares côté tricolore à éclairer le jeu par sa technique en mouvement et ses inspirations. L’homme le plus cher de l’histoire du foot, dans la dynamique de son bon début de saison avec Manchester United, n’a par ailleurs pas rechigné au travail défensif. C’est encore lui qui glisse la « passe dé » pour la 3e réalisation de Layvin Kurzawa.
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Anthony Martial :
Belle inspiration de Didier Deschamps qui en une période a relancé son jeune attaquant avec les Bleus. On se souvient de l’Euro raté d’Anthony Martial (20 ans), entré en jeu lors des deux premiers matches, puis expédié sur le banc pour le reste de la compétition jusqu'à une brève entrée en finale. Le sélectionneur l’avait placé ce jeudi sur la gauche de son trio d’attaque, aux côtés d’Olivier Giroud et Antoine Griezmann. Joliment servi par Paul Pogba, il plantera pour l’ouverture du score (17e). Son premier but en 13 sélections. Dynamique dans son couloir, Deschamps l’a remplacé à la pause par Dimitri Payet.
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Layvin Kurzawa :
Une prestation contrastée du latéral gauche parisien. Buteur dans un angle impossible, Kurzawa a claqué son 4e but en cinq matches cette saison. Il a en plus offert la passe décisive sur le but de d’Olivier Giroud (81e). Un bilan offensif impressionnant. Dans son camp, l’ancien monégasque ne s’est pas franchement amusé face à Candreva. Et comme le répète Rolland Courbis : « le premier rôle d’un défenseur de couloir, c’est de défendre… »
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Les gardiens italiens :
Ils n’ont pu empêcher la première défaite de la Squadra à Bari (désormais 8 victoires, 1 nul, 1 défaite dans la capitale des Pouilles). Mais chacun à leur façon, ils ont marqué la rencontre. La légende Gianluigi Buffon a brillé avant même le coup d’envoi de la rencontre, invitant le public à applaudir une Marseillaise d’abord sifflée par certains. Le capitaine italien, 38 ans, quittera les siens à la pause, remplacé par un autre Giunluigi, en âge d’être son fils. Donnarumna est devenu à 17 ans le plus jeune gardien de l’histoire de la sélection transalpine.
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LES FLOPS :
Raphaël Varane :
Il est l’un des hommes de base du système Deschamps. Mais Raphaël Varane peine à lever tous les doutes. Absent lors de l’Euro 2016 en raison d’une blessure à la cuisse, le défenseur du Real Madrid (23 ans) n’a pourtant pas démérité au stade San Nicola. Mais sa responsabilité est engagée sur le but de Pellé (21e). « Il doit être plus proche de son joueur, il doit le sentir, analyse Jérôme Rothen, membre de la Dream Team RMC Sport. Même lui tirer le maillot. L’attaquant est dans un fauteuil. La défense de Varane est limite. Si l’attaquant est dos au but, il faut faire en sorte qu’il ne se retourne pas. Varane fait une grosse erreur de marquage. » Une erreur qui coûte cher.
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Trop de largesses défensives côté français :
Ligne de l’équipe de France la plus discutée avant l’Euro, la défense n’a pas franchement rassuré en ouverture de cette nouvelle saison. On a évoqué le cas Varane plus haut. Sur les côtés, Djibril Sidibé et Layvin Kurzawa, l’avenir des Bleus dans les couloirs, se sont montrés disponibles, voire efficaces en phase offensive. Mais ils ont parallèlement souffert lorsqu’il a fallu défendre. Pour sa première en équipe de France, le Monégasque a plus raté qu’il n’a réussi, dans ses centres, ses dribbles, ses choix de passes ou ses couvertures. Mieux après la pause. Son alter-ego parisien a lui aussi subi dans les duels tout en soignant ses stats avec un but et une passe décisive. Dans la lignée d’un Euro convaincant, Laurent Koscielny a été une nouvelle fois l’élément le plus sûr.