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Bleus: Rami a pris "un sacré coup" avant la demie de l'Euro

Adil Rami

Adil Rami - AFP

Invité ce mercredi dans Team Duga sur RMC, Adil Rami est revenu sur l’Euro 2016 pour lequel il a été appelé à la rescousse, avant d’être intégré au onze de Didier Deschamps, puis d’en être retiré avant la demie face à l'Allemagne. Des choix très difficiles à vivre comme le confie le défenseur du FC Séville.

Non retenu par Didier Deschamps pour l’Euro 2016, puis titulaire dès le match d’ouverture contre la Roumanie (2-1) et enfin absent pour la demi-finale face à l’Allemagne (2-0) et la finale remportée par le Portugal (0-1 a.p.), Adil Rami était embarqué dans un véritable ascenseur émotionnel cet été avec l'équipe de France.

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« J’ai pris un sacré coup »

Dans Team Duga ce mercredi sur RMC, le défenseur a avoué avoir vécu des moments très pénibles psychologiquement : « Ça a été compliqué. J’avais la valise prête pour les vacances. Je me retrouve titulaire dans une équipe de France que je ne connaissais plus du tout. J’ai super mal débuté. On ne m’a pas fait de cadeau. On a quand même fait une finale. On a vécu un moment extraordinaire. Quand j’ai appris que je n’allais pas jouer la demi-finale face à l’Allemagne, ça a été très difficile. Et puis derrière la finale. J’ai vraiment été touché. J’ai pris un sacré coup. Je n’avais pas envie de montrer une faiblesse. Une sorte d’injustice personnelle. J’ai préféré montrer à tout le monde que ça ne me touchait pas. J’avais vraiment envie que l’on soit champions d’Europe. »

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« Tenir jusqu’à la Russie »

Aujourd’hui, le joueur du FC Séville, absent lors du dernier rassemblement en raison d’une blessure, espère garder les faveurs de Didier Deschamps : « Je vais essayer de tenir jusqu’à la Russie (Coupe du monde 2018). Je sais que ça ne va pas être facile. Je sais qu’il y a du monde. Des jeunes qui poussent. Je veux profiter un maximum de là où je suis. Je vais essayer de tout faire pour tenir encore deux, trois ans en équipe de France. »

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JBi