
Deschamps : « On ne jouera pas le nul »

Didier Deschamps - -
Du respect, pas de crainte
« On va livrer une bataille. Avant le match aller (1-1), l’Espagne avait beaucoup plus de certitudes que nous et on a été capable de la malmener. Respecter, ça ne veut pas dire être intimidé ou avoir peur. On sait les forces qu’il y a en face mais on n’a pas à les craindre. »
Bien défendre, mais pas que…
« Il faudra être capable de bien défendre, c’est une évidence. On ne jouera pas le nul, mais si le match se termine sur ce résultat, on le prendra. En tant que sélectionneur, je prépare toujours mon équipe à la victoire. Ce qui compte, c’est la conviction qu’on met sur le terrain. On connait leur qualité dans l’utilisation du ballon. Je suis convaincu qu’il est inutile de lutter avec cette équipe pour avoir la possession du ballon. Après, c’est un rapport de force qui peut évoluer en cours de match, comme cela avait été le cas à Madrid. On devra réaliser une très grosse performance collective pour espérer quelque chose. »
Le cas Benzema
« Je ne vais pas vous dire si Karim jouera ou non demain (mardi). Tout ce que je peux dire, et je vais me répéter, c’est que je lui fais pleinement confiance, à lui comme aux autres. Je connais bien ses qualités et on ne peut pas les remettre en question. On peut parler de son état de forme actuel, de qu’il a réussi ou pas, mais il a tout pour bien faire. »
Varane-Pogba, la jeunesse au pouvoir ?
« A partir du moment où ils font partie de la liste, ils peuvent jouer. L’expérience est évidemment importante, mais les qualités physiques et techniques le sont tout autant. Ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes qu’ils n’ont le droit de jouer que contre la Géorgie. Malgré son jeune âge, Raphaël possède déjà tout ce qu’il faut. Il représente le futur. »
L’Espagne, une bête blessée ?
« Après son match nul contre la Finlande (1-1), la Roja a une plus grande obligation de gagner à Paris pour ne pas dépendre ensuite des résultats de la France. Même s’ils avaient gagné vendredi, ils seraient venus avec la même intention de l’emporter. Vicente Del Bosque ne peut pas être inquiet parce que, quand on est sélectionneur de l’équipe de l’Espagne, on n’a pas à l’être. Après, je pense sincèrement qu’il ne s’attend pas à une partie de plaisir. Il sait qu’il y aura de la qualité en face de lui mais les Espagnols sont tellement sûrs de leur force que je les imagine mal avoir des doutes… »