Equipe de France: "Entre la peur et la joie", Payet a eu du mal à gérer le titre des Bleus à la Coupe du monde

Dimitri Payet contre l'Islande - @AFP
Privé par le destin d’un sacre à la Coupe du monde, Dimitri Payet n’est pas amer. Blessé avant la compétition, au même titre que Laurent Koscielny, le milieu de terrain de l’OM n’a pas pu monter à bord de l’avion qui s’est envolé pour la Russie. Ce n’est que quelques semaines plus tard, en compagnie du président de la République, qu’il a finalement pu rejoindre ses coéquipiers, le jour de la final. Un véritable crève-coeur.
"J'y vais, j'y vais pas ... ça fait mal quand même"
"Le geste m’a fait plaisir d’un côté, de voir qu’on n’avait pas été oubliés. Mais c’était très dur, et plus je m’approchais de l’événement, plus ça devenait compliqué, s'est épanché Payet auprès de nos confrères de l'Equipe. Deux jours, avant, je me demandais comment j’allais le vivre: 'J’y vais, j’y vais pas … ça fait mal quand même.'" Partagé entre deux sentiments, le coeur serré, Dimitri Payet a finalement partagé un peu de l’émotion qui a étreint tout un pays.
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Partagé entre la joie et la peur
"J’avais l’envie d’y être. Mais j’étais aussi leur premier supporter, je voulais que ça se passe comme cela s’est passé, a poursuivi Payet. Au moment d’aller dans le vestiaire, c’était mi-figue mi-raisin. je ne savais pas trop où me mettre, en retrait ou pas … Mais l’accueil du staff, des joueurs m’a immédiatement soulagé. ça m’a fait un bien fou. Même là, quand je suis revenu en sélection début octobre, j’avais l’impression que je n’étais jamais parti ! On a presque fait deux ans de qualifications ensemble. A Moscou, j’étais partagé entre la peur et la joie de les retrouver, et en trente secondes ils m’ont mis à l’aise."