Equipe de France: Nzonzi raconte son entrée en jeu en finale

Sans même s’en rendre compte, Steven Nzonzi est l’un des joueurs qui ont permis à l’équipe de France de prendre définitivement la main sur la dernière finale de la Coupe du monde. Entré en jeu à la 55e minute de jeu pour remplacer un N’Golo Kanté à la peine, le milieu de terrain ne s’attendait pas à avoir sa chance face à la Croatie (victoire 4-2).
"Je ne vois pas Kanté faire un mauvais match"
"Sincèrement, je ne le (Kanté, ndlr) vois pas faire un mauvais match, confie-t-il dans une interview à L’Equipe. Je suis concentré sur ce que fait l’équipe et je ne me dis vraiment pas que N’Golo passe à côté. C’est vrai ce que je vous dis, ce n’est pas pour faire genre."
A la mi-temps, il sent même qu’il n’aura pas sa chance jusqu’à ce que le préparateur physique lui demande de partir à l’échauffement dès le début de la seconde période. "Il y a une petite boule au ventre, avoue-t-il. Quand on me dit d’accélérer, l’intensité monte, comme le rythme cardiaque. Parce que physiquement, on fait des accélérations. Mais il y a aussi la pression."
"Je ne voulais pas qu’on puisse constater le moindre déséquilibre après mon entrée"
Celle-ci s’envolera au moment où il entre en jeu, comme il l’explique. Impeccable lors sur le terrain, le néo-Romain confie avoir surtout voulu jouer simple. "N’Golo a apporté un équilibre très important tout au long de la compétition, rappelle Nzonzi. Et je ne voulais pas qu’après mon entrée on puisse constater le moindre déséquilibre." Il ne sent "pas particulièrement" qu’il a apporté plus d’équilibre à une équipe qui a pourtant repris la main avec sa présence sur le terrain.