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Euro Espoirs: les Bleuets fans de Rayan Cherki, "le type de joueur peut faire gagner des matchs"

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A l’image du capitaine Maxence Caqueret et du sélectionneur Sylvain Ripoll, l’équipe de France Espoirs compte sur Rayan Cherki pour se qualifier pour les demi-finales de l’Euro Espoirs face à l’Ukraine dimanche soir (21h) à Cluj.

Et si Rayan Cherki prenait enfin son envol ? Si ses qualités techniques n’ont jamais été remises en causes, le jeune Lyonnais (19 ans) n’a pas encore confirmé sur la durée son immense talent. Attendu à l’Euro Espoirs, il n’a pas débuté la compétition dans la peau d’un titulaire avant d’être aligné d'entrée face à la Suisse mercredi et d'être l’un des grands artisans de la belle victoire de l’équipe de France (4-1) mercredi soir.

"L’évolution de Rayan est factuelle : il a beaucoup plus de temps de jeu sur les six derniers mois, souligne samedi le sélectionneur Sylvain Ripoll. Dans ces six mois, il y a eu beaucoup de choses intéressantes avec un apport de créativité, une touche technique dans le cœur du jeu qui permet d’avoir des relations. Rayan peut apporter le déséquilibre chez l’adversaire qui est important." Si le travail de Rayan Cherki commence à payer, la présence de Laurent Blanc sur le banc de l’OL depuis le début de l’année n’y est pas étrangère. "L’arrivée du nouveau staff au club lui a fait beaucoup de bien, confirme son équipier à l'OL Maxence Caqueret. Le fait d’enchaîner les matchs et d’avoir beaucoup de temps de jeu est important pour un joueur. Ça l’a aidé à s’impliquer dans un collectif."

Caqueret : "Il montre qu’il sait beaucoup courir malgré ce qu’on peut entendre dire sur lui"

Un investissement qui en fera un atout offensif contre l’Ukraine dimanche soir à Cluj (Roumanie) en quart de finale de l’Euro Espoirs. "Il a une technique hors norme, poursuit le capitaine des Bleuets. Ce type de joueur peut nous faire gagner des matchs. Il a des grosses qualités. Il montre aussi qu’il sait beaucoup courir malgré ce qu’on peut entendre dire sur lui. Il doit bonifier son jeu mais c’est un joueur qui nous fait beaucoup de bien."

Sylvain Ripoll est aussi élogieux mais le sélectionneur tricolore ne perd pas de vue qu’il reste encore beaucoup de progrès à faire au Lyonnais pour franchir un cap : "Il y a deux phases dans le football, la phase avec le ballon et la phase sans le ballon. Il y a encore du travail à faire pour être connecté dans l’immédiateté après la perte de la balle. Il le sait. Il doit encore s’enrichir", conclut l’ancien coach de Lorient. Coup d’envoi de France-Ukraine, dimanche à 21h.

ABr avec AP