France-Albanie: après sa bourde, le speaker n'a "pas dormi pendant deux jours"

Alors que les Albanais attendaient que leur hymne – et non celui d’Andorre – soit joué avant d’affronter les Bleus samedi dernier (4-1), le speaker s’est mis à la faute lui aussi en présentant des excuses aux fans... de l’Arménie. Il se confie sur cette erreur et ses conséquences dans L’Equipe.

Un instant de solitude après un premier moment gênant. Le bug de l’hymne andorran diffusé en lieu et place de celui de l’Albanie samedi (4-1) au Stade de France, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2020, a été suivi d’une autre polémique.

Alors que les sélections albanaises et françaises attendaient que la bande son soit rectifiée et le bon hymne diffusé, Max, le speaker de l’enceinte de Saint-Denis, a malgré lui rajouté un peu plus de confusion en répétant deux fois ses excuses aux supporters de l’Arménie.

"Je ne m'entends pas le dire"

"Je n’en ai pas dormi pendant deux jours", raconte-t-il à L’Equipe. Speaker des Bleus depuis 2010, Max explique s’être tout simplement "pris les pieds dans le tapis", comme cela ne lui était "jamais arrivé en 500 animations d’événements sportifs". "Ma grosse bourde", en somme. Une erreur monumentale dans un moment délicat, "avec des milliards d’infos qui arrivent et 80.000 personnes qui attendent". "Je ne m’entends pas le dire. C’est après qu’on me le signale. Mon cerveau a buggé. C’était une situation tellement particulière", explique-t-il.

Max a culpabilisé, mais il a pu compter sur un soutien franc et massif. A commencer par celui de la Fédération française de football, avec laquelle il a débriefé la soirée de samedi. "On a discuté et tout est rentré dans l’ordre. On ne m’attendant pas avec un fusil", assure la voix des Bleus.

Le plus important pour lui était de passer à la suite au plus vite avec le match de mardi contre Andorre (3-0). Max dit d’avoir pas dormi pendant deux jours tellement il attendait cette rencontre. Au micro, pas de problème cette fois. "Ça n’efface pas ma grossière erreur", concède-t-il, mais la page est tournée.

N.B