France-Bulgarie : Gérard Houllier ne veut pas "attirer l’attention là-dessus"

Gérard Houllier - AFP
C’est allé loin, tellement loin. Devant la justice, carrément. A l’approche d’un nouveau France-Bulgarie, ce vendredi, le désastre de 1993 qui a coûté aux Bleus la qualification pour la Coupe du monde aux Etats-Unis revient hanter les mémoires des protagonistes et des supporters. Alors dans Team Duga ce mardi sur RMC, Gérard Houllier a préféré ne pas aborder le sujet.
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"On ne peut pas en parler en deux minutes, a expliqué l’ancien sélectionneur français, qui se déchire régulièrement depuis 23 ans avec David Ginola. J’ai vraiment décidé de ne pas attirer l’attention là-dessus. Didier (Deschamps) prépare un match important. Après le match nul en Russie, c’est sûr qu’il faut gagner chez nous et faire peut-être un bon résultat derrière contre les Pays-Bas. Ce n’est pas la peine d’attirer l’attention sur quelque chose qui n’a pas lieu d’être. Le présent est le plus important."
Houllier : "J’étais trop jeune quand j’ai pris le poste"
Gérard Houllier, qui a retrouvé l’OL cet été avec un rôle de conseiller extérieur, reste quand même un observateur attentif des Bleus. "Je suis l’équipe de France. Depuis le jour où je l’ai quittée, je suis supporter, assure-t-il. Forcément, en tant qu’ancien joueur ou entraîneur, on aime l’équipe de France. Chaque fois que je peux y aller, j’y suis. J’ai vu tous les matchs de l’Euro." Mais il garde un regret de son passage sur le banc des Bleus. "J’étais trop jeune quand j’ai pris le poste. Il faut un peu d’expérience. Je n’avais fait que deux clubs, Lens et le PSG. Didier a connu beaucoup plus de clubs."