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France-Côte d'Ivoire : Deschamps n'en veut pas aux siffleurs

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Pauvre en occasions, France-Côte d’Ivoire a notamment été marqué par les sifflets du public lensois qui ont accompagné l’entrée en jeu de Sébastien Corchia, joueur du voisin lillois, et la fin de match. Des sifflets dont ne s’est pas offusqué un Didier Deschamps plutôt compréhensif.

Les 38 000 spectateurs du stade Bollaert n’avaient pas eu beaucoup d’occasions de vibrer. Alors quand Djibril Sidibé, ancien Lillois, a cédé sa place à Sébastien Corchia, joueur du LOSC depuis 2014, l’enceinte lensoise s’est autorisée un vent de chauvinisme local, accompagnant l’entrée en jeu du latéral droit de copieux sifflets.

Si Didier Deschamps évoquait un peu plus tard une minorité, elle était plutôt bruyante. Le sélectionneur, conscient de la pauvreté du spectacle proposé par ses hommes face à la Côte d'Ivoire (0-0), se montrait d’ailleurs compréhensif vis-à-vis des siffleurs.

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« Quand il n’y a pas le résultat, je peux comprendre… »

« J’ai connu ça ailleurs, a expliqué Didier Deschamps. Ils sont français avant tout. Il y a la rivalité locale. Il suffit d’une minorité. Le public, les joueurs, moi, on préférerait qu’il y ait des buts, plus de spectacle. On a un adversaire qui n’est pas venu en promenade non plus. C’est quelque chose que l’on retrouve dans tous les matches de foot. Quand il n’y a pas le résultat, quand la seconde période est laborieuse comme ça, je peux comprendre. Je préfère qu’il y ait du soutien. Si vous avez un spectacle et que vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez le manifester. »

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S.R avec G.Q