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France-Côte d'Ivoire, le débrief : des premières, mais "un match pour rien"

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L’équipe de France a conclu son année 2016 par un triste nul (0-0) face à la Côte d’Ivoire. Pas grand-chose à retenir de ce match, si ce n’est la blessure d’un Adrien Rabiot convaincant pour sa première sélection.

Un rythme « piano, piano »

Malgré la ferveur des 38 000 âmes de Bollaert, cet ultime rendez-vous d’une année 2016 bien fournie ne restera pas dans les mémoires. Didier Deschamps avait pourtant changé beaucoup de choses. Le système (du 4-4-2 au 4-3-3), les hommes (sept changements) pour tenter de mettre du peps dans la rencontre. Ce fut un peu plus enlevé après la pause. L’occasion la plus nette ? Ce poteau d’Adama Traoré (11e). Sinon, quelques banderilles de part et d’autre et un rythme qui n’a jamais vraiment décollé, y compris à la suite des six changements effectués en seconde période. On n’aura donc pas appris grand-chose de ce match que les Français ont terminé en dessous de la barre des dix tirs. Saluons par ailleurs l’implication de la sélection ivoirienne qui a mis du cœur à l’ouvrage, avec un engagement parfois à la limite. « C’était un match pour rien, limite catastrophique », a froidement commenté Jérôme Rothen, membre de la Dream Team RMC Sport au coup de sifflet final.

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Le bal des bizuths

Ils étaient quatre à fêter leur première sélection ce mardi. Adrien Rabiot était le plus attendu. Dans un contexte pas forcement simple, le milieu parisien (21 ans) s’est montré convaincant. Il a bien répondu au défi physique et n’a pas hésité à tenter des passes verticales difficiles. L’un des Bleus les plus en vue avec Ngolo Kanté. Touché à la cuisse, il est sorti à la 78e, remplacé par un autre bizuth, Thomas Lemar. Le Monégasque n’a pas eu d’occasion de se montrer. Dans le but, Benoit Costil, remplaçant d’un Steve Mandanda blessé au genou, a assuré sur ses rares interventions. Entré en jeu à la place de Djibril Sidibé (69e), le Lillois Sébastien Corchia a surtout essuyé les sifflets du public lensois lors de ses premiers pas sur le terrain.

L’heure du bilan

L’équipe de France a disputé ce soir son 17e match de l’année 2016. Un cru marqué par 13 victoires, 36 buts marqués dont quelques merveilles (ces coups francs de Payet…), une finale de l’Euro perdue face au Portugal (0-1). Si le spectacle n’a pas toujours été au rendez-vous, le processus de réconciliation avec le public est bien avancé, en témoigne les stades remplis, notamment lors des deux derniers matches face à la Suède et la Côte d’Ivoire. Antoine Griezmann a affirmé son statut de leader, avec derrière lui des cadres (Koscielny, Payet, Varane, Pogba) sur lesquels s’appuyer. Les hommes de Didier Deschamps reprendront en 2017 le 25 mars, au Luxembourg, en match éliminatoire de la Coupe du monde. Avec des bases solides.

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S.R