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Griezmann : « Une finale avec la France contre… n’importe qui ! »

Antoine Griezmann

Antoine Griezmann - -

A 23 ans, Antoine Griezmann, qui ne compte qu’une sélection en Bleus, a été retenu pour participer à la Coupe du monde. Et l’ailier de la Real Sociedad a une idée bien précise du parcours français au Brésil.

Antoine Griezmann, à quoi vous attelez-vous lors du stage de l'équipe de France ?

A travailler et encore plus travailler, c’est ce que j’essaie de faire. En ce moment, je suis en pleine confiance. Je prends beaucoup de plaisir à jouer sur le terrain. Il faut bien boire, alterner des bains chauds, bains froids, et un peu de gymnase pour donner de la force aux muscles. Grâce à la Ligue des champions, j’ai un peu appris. C’est peu chiant de faire attention à tout, mais il faut apprendre. Cette année, j’ai bien appris et plus on avance, plus je fais attention à moi.

Pensez-vous éventuellement à devenir titulaire dans cette équipe ?

Je veux prouver sur le terrain que je vais tout donner. Je ne me prends pas trop la tête sur ça. C’est dans un coin dans ma tête, mais je n’y pense pas trop sauf quand les journalistes me posent la question. Je montre sur le terrain et si ça doit venir, ça viendra.

Vous avez hérité d'un groupe (Equateur, Honduras, Suisse) à votre portée. Comment préparez-vous ce premier tour ?

Dans une Coupe du monde, il n’y a pas de groupe facile. Chaque équipe va vouloir tout donner pour son pays. Ce sera un groupe difficile. Mais la France, c’est un très grand groupe et ils vont le prouver. Ils ont la qualité, les joueurs et le staff pour le faire.

Sentez-vous une proximité entre les joueurs et les supporters ?

Ça fait du bien de voir une ambiance comme ça entre joueurs et supporters. Les supporters, c’est le 12e joueur et on le voit à la Real Sociedad, où ils nous poussent et ça nous fait du bien. Ils ont vécu un truc très fort et c’est sûr qu’ils se sont rapprochés.

« Le Brésil, c'est Pelé, Ronaldo, Ronaldinho, la samba, les plages ! »

Quels souvenirs avez-vous de l'équipe de France lors d'une Coupe du monde ?

J’en ai deux : celui de 1998 et l’exhibition (sic) de Zidane en 2006 quand Thierry Henry marque sur l’un de ses coups francs contre le Brésil (en quarts de finale, ndlr). En 1998, c’est plus pour le trophée et en 2006, c’est plus pour ce qu’a fait Zidane.

Que vous évoque le Maracana, où l'équipe de France affrontera l'Equateur le 25 juin ?

C’est le stade du foot. C’est un très gros stade. Ceux qui joueront là-bas devront profiter. J’ai déjà vu des images et ça a l’air d’être impressionnant. Le Brésil, c’est Pelé, Ronaldo, Ronaldinho, la samba, les plages. Ça a l’air d’être un très beau pays et c’est très grande équipe de football. A chaque fois, ils ont un très grand talent.

Comment voyez-vous le parcours des Bleus ?

Ce sera une finale avec la France contre n’importe qui. On s’en fout de l’adversaire. Chaque nation a sa chance. Il faut bien commencer la compétition et tout peut se passer.

Quel est le footballeur brésilien que vous idolâtrez ?

C’est Ronaldinho, un joueur de très grande classe. Il n’a jamais changé sa façon de jouer. Robinho ou Neymar, eux, ont changé leur façon de jouer quand ils sont arrivés en Europe. Mais pas lui. Il a toujours gardé la même. C’était vraiment quelque chose d’impressionnant, ses contrôles, ses accélérations pleines de puissance. J’étais jeune et je voulais faire la même chose mais à chaque fois, je rate !

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La rédaction