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OM-PAOK: le communiqué lunaire du club grec qui s'en prend aux forces de l'ordre

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Au lendemain des incidents survenus dans le cadre du quart de finale aller de Conference League entre l'OM et le PAOK Salonique (2-1), le club grec se dédouane dans un communiqué et s'en prend à la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

Le PAOK Salonique contre-attaque. Après les incidents survenus dans le cadre du quart de finale aller d'Europa Conference League à Marseille (2-1) jeudi soir, le club grec se dédouane dans un long communiqué. Dès mercredi, des violences ont éclaté dans la ville avant de se poursuivre le jour du match dans les rues, puis pendant la rencontre disputée au Vélodrome dans un climat délétère en tribunes. Comme rapporté par RMC Sport, des fumigènes, des sièges et des morceaux de verre ont été jetés entre supporters mais aussi sur le terrain en direction des joueurs. Sur les photos, on peut se rendre compte de l'ampleur des dommages, avec des sièges brisés en morceaux.

En réaction, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a fait savoir qu'elle comptait adresser un rapport à l'UEFA pour "détailler toutes les difficultés" auxquelles les autorités ont fait face à l'occasion de ce match en pointant du doigt la responsabilité du PAOK dans le manque d’encadrement de ses supporters. Un dispositif avait pourtant été discuté entre les deux parties. "Trois semaines de dialogue et d'engagements écrits du club adverse n'ont pas suffi à empêcher des actes violents et gratuits qui n'ont rien à voir avec la ferveur sportive", a notamment déploré la préfecture de police. Ce vendredi, la réponse du PAOK est aussi offensive que lunaire.

Le PAOK dénonce "l'incompétence monumentale de la police"

"Après trois jours d'événements vraiment sans précédent dans la ville de Marseille, avec la tolérance et la responsabilité de la police locale, il est exaspérant de lire des déclarations de cette dernière blâmant la partie grecque pour ce désordre sans précédent. Dans une ville où le taux de criminalité est le plus élevé, avec des attaques en série contre presque tous les supporters "visiteurs", les rivaux de Marseille, il est pour le moins ironique que la police cherche des coupables ailleurs", assure le club grec. Il s’en prend à la "force de police qui disposait d'informations confidentielles sur les horaires et les itinéraires des délégations officielles, informations qui ont non seulement fait l'objet d'une fuite entraînant l'attaque des bus des officiels et des équipes par des hooligans rassemblés, mais qui n'ont finalement pas été utilisées pour protéger au moins l'hôtel d'une attaque organisée".

Et d’ajouter sur le même ton: "La direction de la police locale a obstinément refusé d'honorer l'accord initial concernant un lieu de rencontre spécifique. Avec l'équipe rivale et le consulat grec comme témoins, le PAOK, avec des efforts surhumains et un personnel de sécurité renforcé, a fait en sorte que même les suggestions les plus ridicules de la police française soient suivies. Leur attitude et leurs annonces confirment leur incapacité à imposer l'ordre dans un endroit par ailleurs merveilleux, mais inhospitalier, avec des vidéos de toutes sortes d'attaques confirmant nos propos. Heureusement, malgré l'incompétence monumentale des dirigeants de la police des Bouches-du-Rhône, nous n'avons subi aucune perte."

Selon les informations de RMC Sport, les autorités grecques devraient interdire le déplacement des supporters marseillais à Thessalonique jeudi prochain.

RR