Agression de Kheira Hamraoui: l’étau se resserre autour d'Aminata Diallo

Près d’un an et demi après les faits, l’enquête se poursuit. Mise en examen à l’automne dernier pour "violence aggravée" et "association de malfaiteurs" dans le cadre de l’agression à coups de barre de fer de Kheira Hamraoui, le 4 novembre 2021 dans les Yvelines, Aminata Diallo, placée sous contrôle judiciaire, est toujours au centre du travail des enquêteurs.
Selon le dernier rapport de la brigade de répression du banditisme (BRB) transmis début 2023 à la juge d’instruction, dont le Parisien a pris connaissance, celle qui s’est engagée avec Levante en janvier est toujours considérée comme l'instigatrice de l'agression de Kheira Hamraoui, sur fond de jalousie et rivalité sportive.
Le mystérieux intermédiare, le chaînon manquant
Si cinq membres du commando ayant agressé Hamraoui ont été mis en examen dans cette affaire, les enquêteurs cherchent désormais à identifier le mystérieux intermédiaire qui aurait fait le lien entre Diallo et ce fameux commando. D’après Le Parisien, il s’agit du chaînon manquant pour démontrer formellement l’implication de Diallo, même si les enquêteurs n’ont aucun doute à ce sujet.
Selon Le Parisien, la position de Diallo, qui a toujours nié les faits, est considérée par les enquêteurs comme des "dénégations stériles" et son mode de défense comparé à une succession "d'écrans de fumée". Au cours d’une interview accordée à RMC en octobre dernier, l’ex-joueuse du PSG s’était pourtant montrée confiante quant à sa possibilité de prouver son innocence.
"Aujourd’hui j’ai extrêmement confiance en mes avocats. On a demandé d’avoir accès à toutes les écoutes, à toutes les sonorisations et d’avoir accès à toute la base de données de mon téléphone. On est persuadés qu’avec cela on va réussir à me sortir de cette affaire, confiait alors Diallo. On va démontrer effectivement qu’il n’y avait pas une haine, comme les enquêteurs la dépeignent, envers Kheira Hamraoui. Il y a énormément de messages qui sont bienveillants envers Kheira Hamraoui."