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Bachmann: "Gagner la Ligue des champions avec le PSG"

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Avec la signature de Ramona Bachmann (29 ans) en provenance de Chelsea pour deux saisons, le PSG a attiré une recrue de taille au sein de son effectif. La joueuse suisse s'est confiée à RMC Sport sur ses ambitions avec le club de la capitale, l'investissement de Leonardo dans la section féminine et Marie-Antoinette Katoto.

Ramona Bachmann, pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le PSG?

Le PSG est un grand club, très important en France et très connu à travers le monde. Quand un challenge de ce type se présente à vous, on ne peut pas le refuser. Dès les premiers contacts en juin, j’ai tout de suite été intéressée. Ces dernières saisons, le PSG n’a pas gagné beaucoup de trophées, j’ai faim de trophées, je veux aider le club à en gagner à nouveau, contribuer aux succès du club. Il y a de très bonnes joueuses à Paris et j’espère aider l’équipe grâce à mes qualités.

Pourquoi avoir décidé de quitter Chelsea? N’avez-vous pas eu de craintes à l’idée de changer de pays en pleine période de pandémie?

Le championnat anglais est très bon championnat, Chelsea est un très bon club. Mais le style de jeu de Chelsea n’était pas forcément en accord avec mes qualités de joueuse. Je jouais à plusieurs postes sur le terrain. J’avais besoin de changement, d’un nouveau défi, car je n’étais pas très heureuse et j’ai besoin d’être heureuse quand je joue au football. Et je n’ai pas eu peur de venir par rapport à la pandémie, je sais que le club fait tout pour que l’on soit en sécurité.

Quel projet le PSG vous a présenté? Leonardo a-t-il joué un rôle dans votre venue?

Bien sûr, j’ai eu une conversation avec Leonardo. Cela a été un échange très positif, il veut clairement développer le projet football féminin à Paris. Le PSG est un club qui veut continuer sa progression et gagner des titres. Tout est très professionnel et structuré ici. Encore une fois, je le dis, l’idée est de gagner des titres.

Vous préférez gagner la Ligue des champions cet été ou le championnat et la Coupe la saison prochaine?

J’aimerais tout gagner ! Quand on joue au Paris Saint-Germain, le but, c’est de gagner. Ma priorité, c’est de jouer au football, et faire de mon mieux pour aider le club à gagner des titres, travailler dur. Bien sûr, cet été, c’est faisable de gagner la Ligue des champions, je suis très positive. On a évidemment beaucoup de respect pour les autres équipes, mais on a les qualités pour gagner. Ce ne sera pas facile, c’est certain, mais c’est réalisable. Et pour le championnat, détrôner Lyon, c’est possible, j’y crois aussi, sinon je ne serais pas parisienne aujourd’hui.

Ramona Bachmann
Ramona Bachmann © PSG/DR

À quel poste préférez-vous jouer?

Je jouerai là où l’entraineur me le demandera (sourire). Ma position préférentielle reste 10, c’est là où je me sens le mieux et où je peux le plus m’exprimer.

Vous devrez fournir en ballons Marie-Antoinette Katoto, quelles sont vos premières impressions avec l’attaquante française?

Je m’entraîne avec Marie-Antoinette depuis un peu moins de deux semaines et elle m’impressionne ! C’est une très bonne joueuse, elle possède une excellente technique, une capacité peu commune à finir les actions, je pense qu’elle fait partie des meilleures attaquantes du football féminin.

Avec Chelsea, vous aviez rencontré et éliminé le PSG l’année dernière en quarts de finale Ligue des champions. Quel souvenir en gardez-vous?

Je me souviens de deux matchs vraiment très difficiles et serrés. A la base, c’était plutôt du 50-50, mais je pense que Chelsea a été un peu chanceux en se qualifiant (sourire).

Quelle est votre opinion sur le niveau du championnat français? Et quelles différences voyez-vous avec le championnat anglais?

C’est un très bon championnat, il y a des clubs qui dominent comme le Paris Saint-Germain, Lyon et Montpellier. Ce n’est peut-être pas aussi homogène qu’en Angleterre. Mais des clubs progressent aussi, c’est un excellent championnat. En Angleterre, chaque week-end vous allez au combat, les matches sont très intenses, physiques, les équipes sont très organisées.

Anthony Rech