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Coupe du monde féminine 2023: "Il n'y a jamais de groupe facile", Diacre refuse de s'enflammer après le tirage

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L'équipe de France a été versée dans un groupe très clément ce samedi lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2023, avec le Brésil pour principal adversaire. Ce qui n'empêche pas Corinne Diacre de se montrer très prudente.

Prudence est mère de sûreté. Corinne Diacre a visiblement décidé de s’approprier cet adage. Questionnée après le tirage au sort de la Coupe du monde 2023, qui a placé les Bleues dans un groupe plutôt abordable, la sélectionneure de l’équipe de France est restée très mesurée. Hors de question pour elle de s’enflammer.

>> Revivez le tirage au sort du Mondial 2023

"Un groupe facile ? C'est bien une question de journaliste... Quand on est entraîneure, il n'y a jamais de groupe facile. Ce serait vraiment faire offense à la Jamaïque et à la quatrième équipe (barragiste) qui va nous rejoindre en février. Sur le papier, on pourrait supposer que la France et le Brésil vont finir première et deuxième. J'aimerais juste que ce soit dans cet ordre-là...", a-t-elle réagi depuis l'Aotea Centre d'Auckland.

"Rien n'est simple"

La France aura rendez-vous le 23 juillet à Sydney contre la Jamaïque, avant de prendre la direction de Brisbane pour affronter les Brésiliennes le 29 juillet. Il faudra ensuite retourner à Sydney pour affronter le 2 août un barragiste (parmi Taïwan, Paraguay, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Panama) dont l'identité sera donc connue en février. Tombées dans un tableau différent de celui des Etats-Unis, leur bourreau en quart de finale de l'édition 2019, les Bleues ont au moins l’assurance de ne pas affronter les doubles championnes du monde en titre avant l'éventuelle finale le 20 août.

"Pour moi, c'est anecdotique, assure Diacre. Quand vous regardez le groupe qu'on va croiser en huitièmes de finale (avec Allemagne, Corée, Colombie et Maroc), il ne faut pas se tromper. Et si vous regardez les quarts, rien n'est simple. Les Etats-Unis, on ne les croise pas tout de suite mais il y a d'autres belles nations avant d'aller jusqu'en finale." La boss des Bleues se réjouit en revanche de pouvoir établir le camp de base de son équipe en Australie plutôt qu’en Nouvelle-Zélande.

"Ça va limiter nos déplacements. Et jouer deux fois dans la même ville (Sydney), ça va nous permettre de choisir un camp de base beaucoup plus simplement. (…) L'Australie, je suis ravie ! Le voyage est moins long, il y a moins de décalage horaire aussi. Et si on avait été en Nouvelle-Zélande, il aurait fallu revenir en Australie (pour la suite du tournoi), donc voyager encore, il y aurait eu une logistique un peu plus lourde."

RR avec Anthony Rech