Moment d'histoire, Eugénie Le Sommer devient la joueuse la plus capée de l'histoire de l'équipe de France

Remplaçante au coup d’envoi et entrée à la 79e minute du match entre la France et l’Islande en Ligue des nations féminine, Eugénie Le Sommer est devenue la joueuse la plus capée de l’histoire des Bleus, femmes et hommes confondus. La légende tricolore compte désormais 199 sélections.

Une entrée en jeu, et une ovation du public présent au stade Marie-Marvingt du Mans. Si Laurent Bonadei lui avait préféré Marie-Antoinette Katoto en pointe au coup d’envoi, Eugénie Le Sommer a bien joué quelques minutes ce mardi lors du match entre la France et l’Islande. Suffisant donc, pour voir la joueuse de l’OL signer une 199e apparition avec les Bleues.

Déjà codétentrice du record de sélections avec l’illustre Sandrine Soubeyrand (1997-2013) dont elle a été la coéquipière chez les Tricolores pendant plusieurs années, Eugénie Le Sommer s’est emparée seule de la marque lors de cette deuxième journée de Ligue des nations féminine... 16 ans et 13 jours après sa première apparition en février 2009 contre l'Irlande.

>> Vivez France-Islande en direct

Le Sommer n’a probablement pas dit son dernier mot

Comme un symbole, Eugénie Le Sommer se trouvait déjà sur la pelouse lors de la dernière rencontre disputée par la précédente recordwoman lors de l’Euro 2013 et un nul face au Danemark (1-1).

Mais à l’époque, le sélectionneur Bruno Bini avait choisi de lancer Sandrine Soubeyrand dès le coup d’envoi avant de la faire sortir au retour des vestiaires. Ce soir-là pendant le tournoi continental, Wendie Renard était également de la partie en charnière centrale comme ce mardi contre l’Islande.

Mais si Eugénie Le Sommer a dû patienter jusqu’à la 79e minute pour établir une nouvelle marque ce mardi, celle qui était déjà la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues (94 réalisations) n’en a peut-être pas fini puisqu’elle n’a pas encore annoncé sa retraite internationale. Deux records qui pourraient, donc, encore être améliorés dans les prochains mois.

Jean-Guy Lebreton Journaliste RMC Sport