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Fifa : pour Platini, sa suspension est une "farce"

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Dans un communiqué diffusé ce jeudi en début de soirée, Michel Platini rejette "les allégations" faites à son encontre par la commission d’éthique de la Fifa et qualifie sa suspension de 90 jours de "farce".

Michel Platini hausse le ton. Dans un communiqué diffusé ce jeudi en début de soirée, après la suspension de 90 jours qui lui a été infligée par la commission d’éthique de la Fifa, le Français fait part de son "profond sentiment de révolte farouche". Le président de l’UEFA, qui bénéficie de la pleine confiance et du soutien de celle-ci, estime que cette suspension peut "être qualifiée de farce". Et "rejette dans leur intégralité les allégations" qui sont faites à son encontre. Enfin, Michel Platini fait savoir qu’il est "déterminé que jamais à faire valoir mon bon droit devant les juridictions compétentes".

L’intégralité du communiqué de Michel Platini :

"En début d’après-midi, j’ai reçu une décision de la Commission d’Éthique de la FIFA infligeant à mon encontre une suspension provisoire avec effet immédiat de quatre-vingt-dix jours. Cette décision, que je contesterai bien évidemment dans les formes et les délais applicables, avait fait l’objet d’une fuite délibérée et j’ai eu l’occasion de m’exprimer sur ce procédé un peu plus tôt dans la journée.

Je rejette dans leur intégralité les allégations qui me sont reprochées et qui reposent sur de simples apparences juridiques, elles-mêmes d’une imprécision stupéfiante. Le libellé se borne en effet à indiquer qu’un manquement au Code d’Ethique de la FIFA « semble avoir été commis » et qu’une décision sur le fond ne peut intervenir immédiatement.

Bien qu’elle puisse être qualifiée de farce, je refuse de croire qu’il puisse s’agir d’une décision politique prise dans la précipitation afin d’entacher une vie dédiée au football ou d’anéantir ma candidature à la présidence la FIFA.

Mon état d’esprit ne doit être ignoré de personne. Plus que de l’injustice ou un esprit de revanche, c’est un profond sentiment de révolte farouche qui m’anime. Je suis plus déterminé que jamais à faire valoir mon bon droit devant les juridictions compétentes.

Avec toute la force de conviction dont je suis capable, je répète que je me consacrerai à faire triompher ma bonne foi. Les nombreux messages de soutien qui m’ont été transmis ce jour par les associations nationales membres de l’UEFA et par d’autres confédérations m’incitent à poursuivre mon travail au service de l’intérêt général du football. Rien ne me fera renoncer à cet engagement."