Football Leaks: l'embarrassant contrat publicitaire de Di Maria

Selon des documents que s’est procuré Mediapart dans le cadre des Football Leaks, Angel Di Maria a exigé que la somme qu’il a gagné en 2014 lors d’une opération publicitaire soit versée sur un compte au Panama, qui fait partie de la liste des paradis fiscaux. L’Argentin a également demandé que son nom n’apparaisse jamais dans ce contrat... qu'il a signé.

Mauvaise passe pour Angel Di Maria. Transparent sur le terrain, le joueur du PSG est en plus cité dans l’affaire des Football Leaks. Ce jeudi, Mediapart révèle notamment que l’Argentin touche notamment ses droits à l’image via une société panaméenne, Sunpex, dont il a la signature. Et un exemple concret est donné.

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En 2014, la société TSA, qui commercialise en Asie une boisson énergisante, n’arrive pas à convaincre David Beckham (trop cher) de tourner un spot de publicité. C’est finalement Di Maria qui décroche le contrat de 150 000 euros, contre cinq heures de photos et vidéos, un message à poster sur les réseaux sociaux et 30 maillots à signer. Mais l’ailier du PSG préfère le cacher.

« Di Maria ne veut pas que son nom apparaisse pour des raisons fiscales »

Le groupe Doyen Sports, qui a aidé Di Maria à décrocher ce contrat, se voit imposer une exigence par le joueur : que ces 150 000 euros soient versés sur le compte de sa société écran Sunpex, au Panama, un paradis fiscal.

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« Di Maria ne veut pas de référence à son nom dans le contrat, explique Doyen dans un mail envoyé à TSA. Il ne veut que Sunpex comme nom de contractant. Je suis sûr que vous le savez, il est très commun pour les sportifs de mettre tous leurs droits à l’image dans une société. Di Maria ne veut pas que son nom apparaisse pour des raisons fiscales. » Sur le document qui scelle cet accord figure deux fois la signature de Di Maria (pour lui et sa société). Difficile donc pour lui de dire qu’il n’était pas au courant.

Alexandre Alain Journaliste RMC Sport