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"Il n’y a pas eu de violence ni de viol": les vérités d'Elye Wahi sur son exclusion du centre de formation de Caen après un incident survenu au collège

Elye Wahi avec l'Eintracht Francfort, le 21 septembre 2025

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Dans un entretien à L’Equipe, Elye Wahi est revenu sur un épisode délicat de son parcours. Lorsqu’il avait 15 ans, l’attaquant de Francfort a été exclu du centre de formation de Caen en raison d’un incident survenu dans son collège. L’établissement lui avait reproché d’avoir obligé trois élèves à se déshabiller dans les toilettes. Une version qu’il conteste, en expliquant avoir seulement menacé un autre garçon qui avait insulté son père.

L’épisode a terni sa réputation et freiné son ascension de grand espoir du football français. Alors âgé de 15 ans, Elye Wahi a été exclu du centre de formation du Stade Malherbe de Caen en 2018, deux ans après son arrivée. En cause? Un incident survenu au collège Jean-Moulin de Caen, où il était scolarisé en classe de quatrième, après avoir redoublé une fois. Dans un entretien accordé à L’Equipe, le buteur de l’Eintracht Francfort, aujourd’hui âgé de 22 ans, est revenu sur cet épisode délicat, qui a beaucoup fait parler. À l’époque, l’établissement scolaire l’a convoqué lors d’un conseil de discipline pour avoir "ordonné à trois de ses camarades de le suivre dans les toilettes" et les avoir "obligés à se déshabiller", selon un courrier consulté par L’Equipe.

Une version contestée par Elye Wahi, qui assure n’avoir eu un différend qu’avec un seul garçon, en proférant seulement "des menaces". "L’histoire, c’est que je me suis embrouillé avec un élève de ma classe qui a insulté mon père", témoigne le natif de l’Essonne. "J’étais à fleur de peau, j’ai mal réagi. Et quand je suis rentré au centre de formation, on m’a dit de faire mes bagages. Mais ça s’arrête là. Ce qui s’est raconté, c’est totalement faux. Il n’y a pas eu de violences, pas de viol. Je ne l’ai pas touché."

"Une paire de ciseaux" pour "menacer" un élève

Elye Wahi explique avoir "menacé" l’élève en question "avec une paire de "ciseaux". Rien de plus. "Si j’avais vraiment agressé, frappé ou violé comme j’ai pu le lire depuis que l’histoire a ressurgi, je ne pense pas que le directeur (du centre de formation) qui m’a viré, Francis De Taddeo, aurait tout fait pour me reprendre à Montpellier. Ça n’aurait pas été logique", se défend-il.

Après cette affaire, l’attaquant français d’origine ivoirienne est passé par Montfermeil (Seine-Saint-Denis), avant de percer à Montpellier, puis de porter les couleurs de Lens et de l’OM. Depuis son arrivée à l’Eintracht Francfort, qui a déboursé 25 millions d’euros pour le recruter en janvier dernier, l’attaquant d’1,84m a inscrit un but et délivré trois passes décisives en dix-huit apparitions (toutes compétitions confondues).

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport