L'Italie met la pression sur le Brésil pour l'extradition de Robinho, condamné pour viol

En janvier dernier, Robinho, l'ancien joueur de l'AC Milan, était condamné définitivement en appel, avec un ami, à neuf ans de prison pour viol en réunion. En février, le parquet de Milan avait émis un mandat d’arrêt international et une demande d’extradition pour que le Brésilien purge sa peine en Italie.
Robinho a peu de chances de finir en prison
Des contacts ont eu lieu ces derniers mois entre les deux pays. Comme rapporté par la presse transalpine ce mardi, le ministère de la Justice italienne a demandé à son tour l'extradition de l'homme de 38 ans. Les faits reprochés remontent au 22 janvier 2013 dans une boîte de nuit milanaise, où une Albanaise de 23 ans a été violée par Robinho et son ami. L'ancien attaquant aurait alcoolisé la jeune fille jusqu'à ce qu'elle devienne inconsciente, la violant ensuite.
Revenu au Santos FC en 2020, son club formateur, Robinho avait été suspendu après la confirmation de sa condamnation par la cour d'appel de Milan. La procureure Adriana Blasco avait d'abord signé cette demande d'extradition mais le Brésil n'a pas accédé à la demande de l'Italie.
S'il semble tout de même peu probable que le Brésil réponde favorablement à la requête dans la mesure où sa Constitution n'autorise pas l'extradition de ses citoyens, une réponse est tout de même attendue. Robinho n'a plus mis les pieds en Italie depuis le début de cette affaire et s’est réfugié dans son Brésil natal depuis l’automne 2020. Les chances qu'il purge sa peine en Italie sont ainsi très faibles.