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La descente aux enfers continue pour Gerard Lopez, Boavista sur le point d'être rayé de la carte

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Relégué au plus bas niveau portugais cet été, Boavista se retrouve en danger de disparition après avoir déclaré forfait lors de deux matchs consécutifs en championnat.

Les ennuis continuent. Après la disparition de Mouscron, club belge situé à la frontière française, et la descente aux enfers des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez pourrait essuyer un nouvel échec cuisant au sein de sa "galaxie" de clubs. Relégué en cinquième division portugaise en raison d’un défaut de certificats fiscaux et sociaux, Boavista doit repartir du plus bas niveau du football national.

Mais les problèmes ne s'arrêtent pas là. Selon les informations de l'agence de presse Lusa, relayées par O Jogo, le club centenaire, placé en liquidation judiciaire cet été, pourrait tout simplement être disqualifié des compétitions en raison de plusieurs forfaits consécutifs.

Manque de joueurs et club rebelle

Mercredi, Boavista a dû déclarer forfait pour sa rencontre face au Ventura SC, faute d’un nombre suffisant de joueurs inscrits pour participer à la compétition. Comme le stipule le règlement, la rencontre a été annulée par l’AF Porto, l’Association de football amateur. C’est la deuxième fois consécutive que le club de Gérard Lopez est contraint au forfait cette saison.

Boavista va désormais faire face à une procédure disciplinaire de l’AF Porto, qui devra trancher sur l’avenir de l’institution fondée en 1903. Selon les règlements de l’instance, en cas d’absence injustifiée à deux matchs officiels consécutifs, ou à trois rencontres sur l’ensemble de la saison, le club fautif est disqualifié de la compétition à laquelle il participe et doit s’acquitter d’une amende de 600 euros. Face à l’incertitude et à la gestion chaotique de Gérard Lopez, les supporters, opposés à la direction actuelle, ont décidé de fonder en juillet un autre club: le Panteras Negras FC, en référence au tout premier nom de Boavista.

Logiquement, cette affaire devrait avoir un écho du côté des Girondins de Bordeaux, qui vivent une véritable descente aux enfers depuis l’arrivée de l’homme d’affaires à la tête du club en juin 2021. Cinquièmes du groupe A de National 2, les Bordelais espèrent monter d’une division à l’issue de la saison.

TC