Barça: Tebas charge Piqué après sa sortie sur "les prisonniers politiques"

Après le succès du Barça face au Real (3-0) mercredi en demi-finale retour de la Coupe du Roi, Gerard Piqué s’est exprimé sur le procès en cours à Madrid de dirigeants indépendantistes catalans. Ses propos n'ont pas plu à Javier Tebas.

Javier Tebas s’est trouvé une nouvelle cible. Habitué à tacler régulièrement le PSG, le président de la Ligue espagnole a décidé de s’en prendre cette fois à Gerard Piqué. Les propos tenus mercredi soir par l’international espagnol, dans la foulée de la victoire du Barça face au Real (3-0) en demi-finale retour de la Coupe du Roi, ne lui ont pas du tout plu. En zone mixte, Piqué s’était aventuré sur le terrain politique en s'exprimant sur le procès des douze dirigeants indépendantistes catalans accusés d’avoir mené une tentative de sécession en octobre 2017. Le procès s’est ouvert le 12 février à Madrid. "L’Espagne irait mieux si les chaînes de télévision espagnoles consacraient moins de temps à parler du VAR et plus du sort réservé aux prisonniers politiques", a lancé Piqué.

"C’est un mauvais juriste"

Des déclarations qui ont fait le tour des médias espagnols ces dernières heures et qui ont donc fait réagir Tebas. "Piqué est un excellent footballeur et organisateur d’événements sportifs, mais c’est un mauvais juriste. Il n’a pas une très grande connaissance du système judiciaire. Il n’y a pas de prisonniers politiques dans ce pays. Il y a des gens qui ont essayé de commettre un délit de rébellion selon le procureur et ils sont en train d’être jugés pour ça", a expliqué le patron de la Ligue espagnole, dans des propos rapportés par Marca. Ce n’est pas la première fois que Tebas et Piqué ont un différend. En février 2018, le premier avait regretté l’attitude de Piqué lors d’un match de Liga entre le Barça et l’Espanyol (1-1). Après avoir marqué, le défenseur catalan avait chambré le public adverse.

Le doigt sur la bouche, il avait lancé des regards provocateurs aux spectateurs. "Le geste de Piqué est très regrettable. Le règlement laisse la possibilité de considérer certaines célébrations comme des provocations. Il y a certains gestes à éviter lorsqu’on célèbre un but", avait alors déploré Tebas.

RR