
Barcelone: Piqué souhaite "toujours le pire au Real"

Gerard Piqué - AFP
Gerard Piqué n’aime pas le Real Madrid et il l’assume. Et pour lui, c’est à cause de la rivalité entre le Barça et le Real que la Fédération espagnole a décidé de délocaliser à Alicante la rencontre Espagne-Angleterre initialement prévue dans la capitale espagnole le 13 novembre. Et non pour sa position en faveur de l’indépendance de la Catalogne. De retour dans son club après la trêve internationale, le défenseur a défendu son point de vue.
« Mon opinion, c’est que c’est à cause de la rivalité Barça-Madrid et mes commentaires sur l’adversaire, assure-t-il au sujet de cette délocalisation. Je suis allé à la dernière manifestation du 11 septembre (jour de la fête « nationale » catalane, ndlr) et personne ne m’a sifflé quand j’ai joué en sélection après. Je pense qu’il n’y a pas de problème entre l’Espagne et la Catalogne. Mon engagement avec la sélection est toujours maximal, je le démontre tout le temps. Quant à la rivalité Barça-Madrid, je ne vais pas changer, je suis comme ça et je le resterai. Avec ceux qui m’acceptent et ceux qui ne m’acceptent pas jusqu’à ma retraite. »
« J’ai regardé Juve-Real avec le maillot de Buffon »
Bien lancé, Piqué ne s’est pas gêné pour « arroser » l’ennemi madrilène. « La relation Barça-Madrid est passionnelle, quand l’un va bien, l’autre va mal. Et nous souhaitons toujours le pire à Madrid. Ceux du Barça espèrent toujours que le Real perde, enfonce-t-il. Je ne le regrette pas du tout, je le referai 1000 fois. N’attendez pas que je change. A la veille d’affronter le Bayern (en demi-finales de la Ligue des Champions, la saison passée), j’avais dit que je voulais une finale Real-Barça. Mais après notre qualification, j’ai regardé la demi-finale Madrid-Juventus avec le maillot de Buffon. »
Malgré le rappel à l’ordre de Sergio Ramos, son équipier madrilène en sélection, Piqué n’est pas prêt de changer de discours. Mais il n’a cure des critiques venant des Madridistes. Pour preuve, les sifflets de Bernabeu sont, pour lui, « une symphonie ».