Liga: l'étonnante proposition des partenaires de Bellerin pour qu’il reste au Betis

Il semblait ne jamais vouloir quitter la pelouse de Benito Villamarin. Ce dimanche, après avoir joué son possible dernier match à domicile sous le maillot du Betis Séville contre Grenade (37e journée de Liga, 2-0), Hector Bellerin s’est laissé submerger par l’émotion. Au coup de sifflet final, il s’est agenouillé sur le terrain, en larmes, et est péniblement rentré au vestiaires. Avant de revenir quelques minutes plus tard au milieu du rectangle vert, déambulant avec le regard dans le vague et adressant quelques signes de la main aux supporters toujours présents en tribunes.
Lors du dernier mercato, il avait décidé de rejoindre le Betis malgré plusieurs offres plus généreuses financièrement. En optant pour les Andalous, il avait fait le choix du cœur, puisque le Betis est le club supporté par toute sa famille. Son père, supporter de toujours du Betis, est d’ailleurs venu le réconforter sur la pelouse de Benito Villamarin, ce dimanche.
Un choix du coeur... et une réussite sportive
Sportivement, ce choix s’est également avéré payant puisque Bellerin et le Betis ont soulevé la Coupe du Roi cette saison et sont cinquièmes de Liga. "C'est l'histoire d'un footballeur dont le père rêvait de le voir jouer au Betis. Il est arrivé, a remporté une Copa del Rey et est tombé amoureux de las trece barras", a résumé le club espagnol sur Twitter.
Prêté par Arsenal jusqu’à la fin de la saison, Bellerin est censé revenir à Londres cet été. Pour l’heure, son avenir n’a pas été tranché et le latéral espagnol est totalement dans le flou au sujet des couleurs qu’il défendra la saison prochaine. Deux de ses coéquipiers, Borja Iglesia et Aitor Ruibal, que la presse espagnole présente comme ses deux meilleurs amis dans le vestiaire, ont en tout cas décidé d’ouvrir une cagnotte pour qu’il reste.
"Hé ! Est-ce qu’on ouvre un crowfunding pour que Bellerin reste ?", a écrit Iglesias sur Twitter, dans un message partagé plus de 2 000 fois et "aimé" à près de 16 000 reprises. "C’est nécessaire", lui a répondu Ruibal. Si les négociations bloquent au niveau financier, les dirigeants sévillans pourront semble-t-il compter sur un peu de soutien.