Liga: Le Barça sollicite ses services juridiques pour le cas Griezmann

Depuis le début de saison, le Barça observe avec amertume le sort réservé à Antoine Griezmann du côté de l’Atlético de Madrid. L’attaquant français, prêté depuis la saison dernière aux Colchoneros, est un homme de base de Diego Simeone. Mais un homme de base utilisé avec parcimonie : s’il dépasse un certain nombre de matchs joués, l’Atlético devra verser 40 millions d’euros au FC Barcelone, et ça ne fait partie vraiment partie des plans du club madrilène.
D’après la Cadena Cope, le Barça a donc confié le dossier à ses services juridiques, avec l’objectif de montrer que l’Atlético de Madrid agit avec mauvaise foi. L’accord initial entre les deux géants espagnols est clair : si Antoine Griezmann joue davantage de 50% des matchs de l’Atlético sur les saisons 2021-22 et 2022-23, alors les Colchoneros devront payer l’option d’achat de 40 millions d’euros. Sauf que l’Atlético souhaiterait un rabais et n’a pas peur de mettre le Français sur le banc en attendant.
L'Atlético veut renégocier
Lors des trois premières journées de Liga, Griezmann est chaque fois entré dans la dernière demi-heure, sachant qu’un match est comptabilisé comme joué à partir de 45 minutes. Diego Simeone et sa direction jouent avec les règles et ne s’en cachent pas. "Vous me connaissez depuis dix ans. Je suis un homme de club et je le serai toujours", a indiqué le coach argentin aux journalistes présents en conférence de presse, ce vendredi.
La saison passée, Antoine Griezmann avait joué 82% des matchs de l’Atlético. Le club, pour éviter de payer les 40 millions d’euros au Barça, doit équilibrer ce bilan cette saison et faire passer ce chiffre sous les 50%. Ça promet un nombre de titularisations très limité pour le joueur tricolore.
Mais dans l’idée, le club rouge et blanc espère surtout voir le Barça accepter de renégocier le prix de Griezmann, pour économiser quelques millions. Les Colchoneros ont déjà proposé 15 millions d'euros, refusés par leurs homologues, et reviendront à la charge. A condition que les services juridiques des Catalans ne trouvent pas d’abord un moyen de faire payer l’Atlético à cause de sa mauvaise foi.