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Messi fait planer le Barça avant Paris

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Hôte du PSG mercredi prochain (21h) en Ligue des Champions, le FC Barcelone arrive lancé après son impressionnant succès (5-1) face à l’Espanyol ce dimanche. Messi a scoré un magnifique triplé. Si l’Argentin garde le rythme, Paris va souffrir.

Souhaitons aux 1600 supporters parisiens attendus au Nou Camp mercredi de n’avoir pas trop vu de la démonstration de ce dimanche. Laissons-les se réjouir d’apprécier la douceur catalane en décembre. Parce que question football, à trois jours du choc qui décidera de l’attribution de la première place du groupe F de Ligue des Champions, ce Barça-là n’est pas bon à prendre. Paris pourra toujours se dire qu’il s’en sort d’ordinaire plutôt bien face à l’un de ses maitres étalons sur la scène européenne. Il y a deux ans, en quarts de finale, Paris était passé tout près (2-2, 1-1), se drapant à cette occasion d’une nouvelle crédibilité européenne. En septembre, l’ogre catalan est même tombé au Parc des Princes (3-2) lors de la phase aller. Mais jamais le PSG n’aura jamais eu à affronter un Lionel Messi aussi fort.

Messi, 402 buts avec le Barça

Sur courant alternatif en début de saison, la machine argentine carbure à nouveau à plein régime. Ce soir, Messi a claqué un triplé. Il est ainsi devenu le premier joueur de l'histoire du club à franchir la barre des 400 buts sous le maillot blaugrana. Trois buts magnifiques, tous empreints d’une classe technique qui en fait le meilleur joueur au monde depuis plus d’une olympiade. D’une frappe enroulée du gauche, il a d’abord remis les siens à l’endroit. Il ensuite enchainé contrôle de l’extérieur, petit pont et frappe enroulée du droit pour l’envol du Barça. Son accélération, suivie d’un une-deux d’école avec Pedro, puis conclue d’un plat du pied du gauche est un régal. On ne parle pas d’un coup-franc sur la barre et d’un danger permanent à chaque prise de balle. Avec un tel Messi, le Barça n’a même plus besoin de Neymar et Suarez, discrets malgré quelques services du maitre. Thiago Silva et David Luiz ont certes davantage de références que la paire Bailly – Gonzalez-Soberon de l’Espanyol. Mais si l’on veut s’imaginer un duel gagnant à Paris, misons plutôt sur Zlatan, absent à l’aller et en mesure de croquer un Piqué moins à l’aise sur le pré que sur Twitter. Ce sera la clef d’un 8e de finale retour à domicile devenu une condition presque obligatoire pour voir loin en Europe.

S.R