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Polémique sur l’arbitrage et le Real: "On doit arrêter ces bêtises", l’appel de Griezmann avant le derby Real-Atlético

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Alors que le torchon brûle entre le Real Madrid et de nombreux clubs de Liga dont l’Atlético à propos de la polémique sur l’arbitrage, Antoine Griezmann appelle tous les acteurs du football espagnol à "laisser les arbitres tranquilles."

On espère que César Soto Grado est imperméable à la pression. Car l’arbitre de Real Madrid-Atlético qui se déroulera samedi à Santiago Bernabeu sera un acteur très attendu d’un derby qui s’annonce bouillant. Depuis le week-end dernier, l’arbitrage est au cœur de fortes tensions entre l’équipe merengue et les clubs de Liga, à commencer par les Colchoneros. Les vives critiques du Real après un carton rouge non attribué au joueur de l’Espanyol Carlos Romero pour son tacle sur Kylian Mbappé ont mis le feu aux poudres.

Dans la foulée, la lettre envoyée par le Real à la Fédération espagnole (RFEF) pour se plaindre de l’arbitrage est très mal passée, notamment auprès de l’Atlético qui y voit une manœuvre de déstabilisation avant le derby, à l’image de son message teinté d’ironie adressé à l’Académie des lettres espagnoles: "Chers amis de l'Académie, ces derniers jours nous nous interrogeons sur un sujet et ne souhaitons pas nous tromper. Pourriez-vous nous aider sur les nuances des verbes suivants: faire pression, intimider, contraindre, effrayer, influencer, imposer. Merci beaucoup."

"Il faut laisser les arbitres tranquilles"

Dans ce contexte bouillant et électrique, Antoine Griezmann pense avant tout à protéger le corps arbitral. "Il faut arrêter ces bêtises, car pour moi ce sont des bêtises", a déclaré le numéro 7 des Colchoneros à Movistar. "Il faut laisser les arbitres tranquilles. Ils doivent déjà nous supporter sur le terrain, ce n'est pas pour supporter d’autres bêtises en dehors." Pour Antoine Griezmann, tout le monde est responsable de ces polémiques, "les clubs, les présidents, les journalistes", liste-t-il appelant les médias à ne pas jeter de l'huile sur le feu en en faisant trop sur les décisions arbitrales. "Maintenant, peu importe qui arbitre, ils vont au stade avec la peur de commettre une erreur, ils savent que tout le monde est en train de les regarder." Et Grizou de se mettre à la place de César Soto Grado: "Ce n’est pas bon pour l’arbitre d’aborder un match de cette façon."

ABr