Real Madrid: Courtois révèle les débuts difficiles de sa relation avec Zidane

Entre Zinedine Zidane et Thibaut Courtois, il a fallu du temps pour que ce soit fluide. Le gardien belge du Real Madrid, recruté durant l'été 2018, le raconte dans une interview diffusée ce mardi par Sporza: "Notre relation était peut-être un peu distante, au début. Sans doute aussi parce que je n'avais pas de lien particulier avec lui, contrairement à d'autres joueurs".
Cette impression mitigée a pu être renforcée par les choix sportifs de l'entraîneur français lors de la saison 2018-2019, qui était la première du portier aujourd'hui âgé de 28 ans. "Il disait qu'on n'avait plus rien à jouer, donc qu'il allait faire tourner entre Navas et moi. Il aime la rotation", se souvient-il, même s'il assure que cela n'a pas eu d'impact sur ses rapports avec Zinedine Zidane.
Reste qu'il révèle avoir eu une "bonne discussion" avec le coach durant l'été 2019, pour essayer d'améliorer le lien de confiance. "Depuis, notre relation a évolué, assure-t-il. Elle est désormais très bonne". Ce qui lui permet de dresser un portrait très élogieux du champion du monde 1998: "C'est une personne très calme, très motivante, mais aussi très direct. Il dit les choses et aime être au plus près des gens. Parfois, il vous prend à part après l'entraînement pour vous demander comment vous allez. Je n'ai vu ça avec aucun autre entraîneur".
"Immunisé" face aux critiques
Dans cette même interview, Thibaut Courtois évoque également les critiques dans la presse et sur les réseaux sociaux. Il explique notamment comment il s'en prémunit: "Je suis immunisé. L'an dernier, j'ai connu une période difficile et j'ai reçu beaucoup de critiques en Espagne, pas toujours justifiées. J'ai écho des critiques, mais je ne lis pas tout. Mon attaché de presse filtre les informations, de manière à ce que je sache dans quelle direction souffle le vent".
"La plus grande erreur des jeunes footballeurs est de regarder ce qui est écrit sur les réseaux sociaux, s'alarme-t-il. Mais cela ne vous fait que du mal. Vous devenez fou face à tout ce qui est écrit dans les journaux. Parfois, c'est vrai. Mais pas toujours".