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Real Madrid : Un Varane King size

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Comme au match aller, le jeune défenseur du Real Madrid a encore marqué mardi en demi-finale retour de la Coupe du roi contre Barcelone (3-1). Une performance qui bluffe les médias espagnols, et prépare un peu plus son retour chez les Bleus.

Raphaël Varane a choisi ses matches pour afficher l’étendue de son talent. Mardi soir au Nou Camp, après le doublé de Cristiano Ronaldo, l’ancien Lensois a définitivement assommé le Barça (3-1) à la 68e. Trois semaines après un « coup de boule » déjà couronné de succès au match aller. Deux coups de tête qui rappellent l’un des tauliers de la défense Merengue, Sergio Ramos, aux cotés desquels le faux gamin de 19 ans apprend depuis deux saisons. Sauf que le Français a réussi à scalper Pepe de la charnière madrilène. C’est ce qu’on appelle le début d’un tableau de chasse…

Quand il évoque la recrue présentée par Zinédine Zidane et achetée au club nordiste pour 10 millions d’euros, Mourinho est dithyrambique. « Je ne peux pas promettre que tu vas jouer 30 ou 40 matches, racontait-il lui avoir confié ses propos, lors d’une interview accordée à RMC Sport. La promesse, c’est que tu es une vraie option pour moi, et que d’ici deux-trois ans, tu seras un grand, grand défenseur. (…) Pour moi, ce n’est pas un jeune, c’est un homme. » Hier après avoir marqué, Varane a dédié son but à sa famille et au Portugais.

Leboeuf : « Le futur capitaine de l’équipe de France »

La presse espagnole est unanime. Elle salue son travail propre, ses relances pleines de sang-froid, ses glissades impeccables, ses ballons sauvés sur la ligne de Diego López, et son jeu aérien, bien sûr. Quand As parle du chico, ça donne ceci : « Sa tête dans la lucarne devrait lui assurer une place de titulaire pour les dix voire quinze prochaines années. » S’il en est un qui n’a pas raté les performances de Varane, c’est Didier Deschamps, qui était dans les tribunes hier soir.

Jusqu’à présent, l’histoire de Varane avec l’équipe de France s’est écrite en pointillés. Sur le banc contre l’Uruguay (0-0), le 9 août 2012. Rappelé pour jouer face à l’Allemagne (1-2) au Stade de France, il a dû déclarer forfait en raison d’une douleur à la cuisse (ischio). « Je n’en pense que du bien, confie Frank Leboeuf, champion du monde 98. On voit une maturité. Défensivement, c’est un monstre. Il est à l’aise balle au pied. Il a une attitude de patron. C’est certainement le futur capitaine de l’équipe de France. »
De ce côté des Pyrénées, on est impatient de le revoir contre la Géorgie (22 mars) et surtout contre l’Espagne (26 mars), en éliminatoires de la Coupe du monde 2014.