Real-Barça: "Un père fier", la célébration euphorique du papa de Lamine Yamal après la démonstration de son fils

Euphorique, le jeune papa qu’est Mounir Nasraoui (32 ans) a mis en scène sa joie extatique sur Instagram, dimanche. Dans une vidéo publiée dans le courant de la soirée, le père de Lamine Yamal, irrésistible face au Real Madrid (5-2), danse à la gloire de son fils, lauréat du trophée Kopa, et auteur d’un but sublime contre le rival madrilène, terrassé en finale de la Supercoupe d’Espagne.
Le prodige espagnol, lancé par Robert Lewandowski sur son pied gauche, a trouvé le chemin des filets au bout d'un rush plein de classe à l’entrée de la surface. Une petite douceur venue caresser le petit filet gauche de Courtois, au terme d’un mouvement collectif remarquablement exécuté par les Catalans.
"Un père fier... et si vous n'aimez pas la fierté, je suis désolé", prévient Mounir Nasraoui, peintre en bâtiment, devant le portrait encadré de son fils qu’il désigne comme "le numéro un". Coiffé d’une casquette des Chicago Cubs, Nasraoui exulte de bonheur, lui qui a été victime cet été d’une attaque au couteau dans la banlieue de Barcelone, là où est né l'enfant prodige Lamine Yamal.
"J'ai toujours eu foi en lui, je répétais sans cesse à mes amis qu'il allait devenir le meilleur joueur du monde, que c'était un diamant pur, confiait Mounir Nasraoui fin 2024 à L'Équipe. Il doit rester le même, sur le terrain comme en dehors, et prendre du plaisir. Aujourd'hui, c'est un homme. Je lui ai dit ça l'autre jour et je n'ai pu retenir mes larmes. Je n'ai pas été surpris qu'il soit nommé au Ballon d'Or, vous n'avez vu que 20% de ce qu'il est capable de faire. Pour moi, c'est un numéro 10, pas un ailier. Il a l'habileté et la mentalité pour évoluer dans l'axe, derrière l'attaquant, à l'instar d'un Zinédine Zidane. Vous verrez... Je me frotte les mains en pensant aux Ballon d'Or qu'il va gagner…"