Ligue 1: L’OL veut que le foot français fasse marche arrière avant le 25 mai

Désireux d’infléchir la position de la LFP, qui a acté l’arrêt des championnats professionnels de football, l’OL a exhorté les instances du football français à revoir leur position sur le sujet avant le 25 mai.
L’OL ne lâche pas le morceau. Dans un énième communiqué visant à promouvoir les solutions prônées par son président, Jean-Michel Aulas, le club rhodanien s’inquiète de l’avenir du football français, après la décision de la LFP "d’arrêter définitivement le championnat professionnel français, sans prendre en compte toutes les recommandations de l’UEFA". "Nous avons fait plusieurs propositions crédibles en tenant compte des impératifs sanitaires et de la santé de tous les acteurs du football [...] elles auraient pu être reprises et retravaillées par l’ensemble des sensibilités du football français", écrit l’OL.
Quel avenir voulez-vous pour le football français ?
— Olympique Lyonnais (@OL) May 10, 2020
La devise de l’Olympique Lyonnais est « Unis pour rugir ». Aujourd’hui, il ne s’agit pas uniquement de l’OL, mais tout simplement de l’avenir du football français, notre sport.https://t.co/9J77Fk8VrW
Pour éviter "une immense déroute"
"Il reste du temps, jusqu’au 25 mai, pour faire marche arrière et éviter au championnat de France une immense déroute", a encore estimé l’Olympique Lyonnais dans ce qui ressemble fortement à un voeu pieux. La veille, Aulas avait encouragé la démarche du club d’Amiens, en signant et en relayant une pétition en faveur d’une Ligue 1 à 22 clubs la saison prochaine. Cette demande a été appuyée par d’autres acteurs du championnat de France, dont Antoine Kombouaré, particulièrement véhément sur le sujet. Ce dernier a en effet appelé à une grève des joueurs et des entraîneurs en cas de refus.
Ce combat, que le club d’Amiens a engagé, a touché au-delà des frontières du football. Des personnalités comme Jean-Pierre Pernaut, "fier" de ses racines picardes, ont prêté leur voix et leur aura médiatique à cette cause. "La Ligue doit tenir compte de ces circonstances exceptionnelles, a écrit le présentateur vedette de la chaîne TF1. Pas de relégation- sanction après une saison aussi courte. C’est une injustice. Et ce serait injuste de ne pas récompenser Lorient et Lens. Donc une saison prochaine à 22."
Avec vous aussi ! La Ligue doit tenir compte de ces circonstances exceptionnelles. Pas de relégation- sanction après une saison aussi courte. C’est une injustice. Et ce serait injuste de ne pas récompenser Lorient et Lens. Donc une saison prochaine à 22.
— Jean-Pierre Pernaut (@pernautjp) May 9, 2020
Votre opinion