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Angers-OM: "Je ne suis pas là pour finir 2e", De Zerbi veut contester le règne hégémonique du PSG

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En conférence de presse, après la victoire (2-0) à Angers, l’entraîneur de l’OM a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de faire de l’OM l’éternel dauphin du PSG sous son règne.

Marseille suit le rythme. La victoire (4-1) du PSG face à Monaco les avait obligés à l’emporter, et les joueurs de Roberto De Zerbi n’ont pas souffert à Angers (2-0), même si leur victoire a mis du temps à dessiner. A force d’insister, les Marseillais ont fini par percer la défense du SCO en jouant "comme une grande équipe", a apprécié leur entraîneur, Roberto De Zerbi.

Le technicien italien a aussi fait part de sa satisfaction quant à l’apport des nouvelles recrues Ismaël Bennacer et Amine Gouiri, ce dernier ayant délivré deux nouvelles passes décisives, après une première offrande donnée lors de sa première apparition sous ses nouvelles couleurs, face à Lyon (3-2). Gouiri, à l’instar de son équipe, vient d’enchaîner deux succès consécutifs, alors qu’il n’avait connu que la défaite à Rennes cette année (cinq défaites avec Rennes en 2025 avant son départ pour Marseille).

"Je suis très content de ce que fait Bennacer. On dirait qu'il joue avec nous depuis deux, trois ans, alors qu'il est chez nous depuis moins d'une semaine. Amine fait aussi un très bon match, c'est un joueur très fort", s'est enthousiasmé De Zerbi. "Même lui ne se rend pas compte, je pense, du potentiel qu'il a. C'est un joueur vraiment complet. Il ne faut pas oublier Dedic aussi, qui a fait une bonne entrée."

"Il faut regarder derrière soi mais aussi devant"

S’il demeure un écart considérable à combler avec le PSG pour espérer jouer le titre, Marseille a pris ses distances avec ses poursuivants dans la course à la Ligue des champions, et compte désormais six points d’avance sur Nice (3e) et surtout Monaco (4e). "Il reste encore 13 matches et beaucoup de chemin à parcourir. Un nul et une défaite, et on va nous rattraper rapidement", a balayé De Zerbi, qui refuse de s’enflammer sans toutefois manquer d’ambition.

"Il faut regarder derrière soi, mais aussi devant", s’est-il empressé d’ajouter. "Si on n'a pas cette ambition de viser plus haut, ça peut être frustrant et même humiliant." "Les objectifs peuvent ne pas être atteints, évidemment, ce n'est pas grave. Si on veut faire partie de ce club, il faut avoir de l'ambition, cette obsession de regarder devant nous, avec humilité quand même, avec respect toujours."

"C'est quelque chose, pas forcément tout de suite, mais dans mon aventure à l'OM, au même titre que Pablo (Longoria), Medhi (Benatia), mais aussi les joueurs comme Rulli, Rabiot, Hojbjerg, Bennacer et Kondogbia, je ne suis pas là pour finir deuxième", a averti De Zerbi. Le PSG est prévenu. Dès la saison prochaine, l'OM veut se donner les moyens de rêver plus grand.

QM