Bastia-OL: Aulas a convaincu les joueurs de commencer le match après la première bagarre

Jean-Michel Aulas - AFP
Les Lyonnais ne voulaient pas y aller. Quand, lors de leur échauffement, des supporters bastiais sont entrés sur la pelouse pour les prendre à partie et provoquer une bagarre, les joueurs de l’OL, logiquement réfugiés dans leur vestiaire après cette première agression, ne voulaient plus en sortir. Furieux, le message de l’entraîneur Bruno Genesio à son président Jean-Michel Aulas était très clair, comme le montre des images diffusées par BeIn Sport. "Faut arrêter, faut arrêter, a ainsi réclamé Genesio. Ils ont frappé les joueurs ! Ils ont pris un coup de pied aussi. On ne va pas à la guerre !"
Aulas: "Vous direz que c’est grâce à moi"
Trois jours après les événements de Besiktas, Aulas, lui, veut jouer. Il convainc ses joueurs. Les traits tirés, on le voit échanger dans les couloirs du stade avec un dirigeant bastiais: "Fallait convaincre. On va y aller, mais c’est… Vous direz que c’est grâce à moi." Et le dirigeant corse de féliciter Aulas d’une accolade: "C’est bien président". Le match débutera finalement avec cinquante minutes de retard. Pour être définitivement interrompu à la mi-temps après de nouvelles agressions. Accablant.
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