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Bastia-OL: "Des images qui vont traverser nos frontières", déplore Gomis

Bafé Gomis

Bafé Gomis - AFP

Au terme du large succès de l’OM sur Saint-Etienne (4-0) lors de la 33e journée, Bafé Gomis et Rudi Garcia ont été invités à commenter les incidents de Bastia-OL. L’attaquant marseillais espère des sanctions pour les fauteurs de trouble et déplore cette mauvaise publicité pour la Ligue 1.

Les événements ont eu lieu quelques heures avant la réception de Saint-Etienne (4-0) au Vélodrome, mais nul doute que les joueurs d’OM-ASSE ont pris connaissance avant la rencontre des images des affrontements à Furiani. Les Phocéens ont notamment été interrogés sur ces incidents en Corse. Bafé Gomis, buteur ce dimanche contre les Verts, espère des sanctions après ces débordements: "Ce sont des images qui n'ont pas le droit de salir ce football. J'espère que cela sera sanctionné et qu'on ne reverra plus ça. Déjà que notre Ligue 1 a un déficit d'image, ce sont des images qui vont traverser nos frontières et encore une fois décrier ce championnat que j'aime tant."

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Garcia: "On est juste au 21e siècle"

Son entraîneur, Rudi Garcia, a lui aussi déploré ces incidents: "On a vécu une sale semaine entre les joueurs de Dortmund agressés et la Ligue Europa entre Besiktas et Lyon. Et ce soir à Bastia. Il est temps d’arrêter avec tout ça, de revenir à ce que devrait être l’essentiel du foot, une fête pour tout le monde. Une communion. C’est bien dommage. On a vu une communion entre les supporters monégasques et ceux de Dortmund. Ils ont amené une belle réponse.

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Mais c’est comme ça que ça devrait être à tous les matchs. Le football, ce n’est pas la guerre. C’est juste défendre ses couleurs, être fair-play. Il faut que chacun apporte sa petite pierre à l’édifice en protégeant le football. Mais ce n’est pas un problème de football ou de sport mais un phénomène de société. Nous, on fait ce qu’on peut à notre niveau mais il y en a qui bientôt pourront œuvrer en France ou j’espère dans le monde pour améliorer tout ça. On est juste au 21e siècle au cas où on ne s’en rappellerait pas."

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M.I. avec Georges Quirino à Marseille