Beckham, l’embarras du choix

Sa retraite en fin de saison annoncée, David Beckham va mettre un terme, dans deux semaines, à sa carrière de footballeur. Il sera alors temps pour lui de réfléchir à l’après. Un après qui devrait caresser la forme d’un rôle d’ambassadeur. Du Qatar, certainement. Mais peut-être aussi du PSG.

David Beckham. Plus qu’un nom. Une marque. Des exemples ? En représentation sur les Champs-Elysées pour son équipementier le 28 février, le beau David attire les foules, allèche le chaland, séduit la ménagère et la jeune groupie. En tournée en Chine fin mars, officiellement pour honorer son rôle d’ambassadeur du football dans le pays, « Little Becks », comme on le surnomme affectueusement là-bas, a bien paradé à Pékin, Qindao et Wuhan. Il a bien rencontré des jeunes joueurs et des clubs professionnels chinois. Mais il a, en plus d’une gamelle mémorable lors d’une tentative de frappe en chaussures de ville, largement contribué à promouvoir la marque PSG dans le pays le plus peuplé du monde.

Derrière sa coquille de joueur, brillant au demeurant tout au long de sa carrière, David Beckham est aussi et surtout, bien qu’il s’en défende, une superbe icône publicitaire et marketing. Et c’est désormais ce qu’il sera à plein temps maintenant que la page football va se refermer. « Il a signé un deal avec Sky TV (pour qui il est consultant, ndlr) et avec la Premier League chinoise. Je sais qu’il reste très attiré par le développement du football », rappelle son biographe Tom Watt. Beckham a laissé une vraie trace aux Los Angeles Galaxy, qu’il a amenés deux fois au titre de champion, ainsi qu’en Major League Soccer, qu’il a largement contribué à promouvoir dans le reste du monde.

Ambassadeur du Qatar et du PSG ?

« Au plus profond de son cœur, il reste un supporter de Manchester United. Il s’est donné à 100% dans chaque club pour lequel il a joué. Il s’est totalement engagé. Mais si vous demandez quel club il supporte, Manchester United est son club. Après, s’il fera quelque chose là-bas… » Tom Watt ne sait pas. Pas plus qu’un éventuel rebond du Spice Boy au PSG. « J’imagine, comme tout le monde, qu’il a apprécié le temps qu’il a passé à Paris, et qu’il y aura probablement beaucoup de choses qui seront possibles maintenant qu’il ne joue plus, poursuit l’écrivain. Il y a quelque chose d’incroyable à propos de David, c’est qu’il s’est construit des relations, des amitiés durables, partout où il est allé. En Angleterre, en Espagne, aux USA, et maintenant en France. » Leonardo ne disait pas autre chose en cours de saison en affirmant « qu’un lien s’était créé avec David. »

Lien que le Qatar, qui compte en faire sa figure de proue pour le Mondial 2022 ne veut pas rompre. Et surtout pas Nasser Al-Khelaifi. « C'est un immense honneur de l'avoir convaincu de rejoindre le Paris Saint-Germain en janvier dernier, de l'avoir vu apporter son exceptionnel talent au service de l'équipe et que son dernier maillot soit le nôtre », a confié le président du PSG dans un communiqué. Avant de lâcher : « Nous discutons actuellement des possibilités de continuer à travailler ensemble au Paris Saint-Germain. » Jusqu’à présent, les deux parties n’ont pas eu à se plaindre de leur collaboration. Un titre pour clore sa carrière pour l’Anglais. Un pouvoir de séduction accru et une ouverture sur l’Asie pour les dirigeants qataris. Alors dans ces conditions…

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A.D